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Futuroscope 2014, une saison placée sous le signe de la découverte et du voyage

Futuroscope 2014, une saison placée sous le signe de la découverte et du voyage

02 March 2014 | PAR Sandra Bernard

 Pour la saison 2014, le parc du Futuroscope, situé non loin de Poitiers et connu pour ses attractions très tournées vers la technologie et souvent vers les sciences, a concocté un programme riche en nouveautés placées sous le signe de la découverte et du voyage.

A commencer par l’incontournable nouvelle grande attraction : Les lapins crétins et la machine à voyager dans le temps, réalisée en partenariat avec Ubisoft, l’un des leaders mondiaux du jeu vidéo. Cette attraction hautement technologique, qualifiée de 5D (oui, on arrête pas le progrès) avec ses projections en full 3D couplées à des environnements animés, des animatronixs, des effets de vent et des mouvements du siège, a pour but de faire rêver les petits et les grands autour du voyage dans le temps. Pas si crétins, les lapins ont inventé une machine à “laver le temps” et emportent les visiteurs dans un incroyable tourbillon spatio-temporel à la découverte de l’époque de cro-magnon, avec la découverte du feu ; la Grèce antique et l’invention des jeux Olympiques ; la conquête de l’Ouest Américain ; les premiers pas de l’Homme sur la Lune, en passant par la rencontre des lapins avec Beethoven et d’autres personnes célèbres de l’histoire. Chaque passage est revisité avec l’humour décalé qui a fait la célébrité des léporidés. Ainsi, l’espace d’attente de l’attraction, entièrement revisité par ces voyageurs temporels, présente des tableaux et un cabinet de curiosités à leur propre gloire. Tout est décalé dans cette attraction, jusqu’au wagon des spectateurs, en forme de WC…

Le choix du Futuroscope s’est porté sur ces sympathiques personnages, principalement pour leur aspect humoristique transgénérationnel. En outre, les lapins crétins possèdent une grande popularité internationale, idéale pour diversifier le public du parc. Il a fallu deux ans de travail main dans la main entre les deux équipes du Futuroscope et d’Ubisoft pour arriver à ce résultat.

Parmi les nouvelles attractions, citons également Virus Attack qui propose un surprenant voyage… dans le corps humain. Cette attraction 4D des plus remuantes emporte les visiteurs miniaturisés dans le corps d’un patient atteint d’une étrange maladie Hypnos D44, de la famille de la maladie du sommeil. Les participants doivent assister la mission ayant pour but d’endiguer la maladie. Seulement voilà, pour atteindre la source du mal, il faut se rendre directement dans le cerveau au moyen de nano véhicules. Seconde contrainte, la mission ne peut excéder 5 minutes. Placés sur un siège relié à quatre vérins hydrauliques rappelant les systèmes d’entrainement de vol, les spectateurs sont littéralement projetés en tous sens, au rythme des images. Le corps humain est reconstitué avec précision dans toute sa vérité grâce à des images médicales et des recherches de l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) qui est en outre partenaire du parc pour cette attraction. Celle- ci est déconseillée aux femmes enceintes, aux personnes fragiles du dos et aux enfants en-dessous d’une certaine taille.

De l’infiniment petit à l’infiniment grand il n’y a qu’un pas et c’est l’espace infini qui vous ouvre les bras avec Mission Hubble et Chocs cosmiques. Chocs Cosmiques, film présentant l’espace projeté depuis quelques temps au planétarium, se voit doté d’un pré-show entièrement rénové. Sur 400 m² divisés en trois parties représentant les différentes activités humaines en lien avec l’espace, que ce soit dans des missions extraordinaires ou bien dans des aspects plus méconnus de la vie de tous les jours. Comme toujours, les technologies de pointe sont au rendez-vous avec un hologramme très réaliste, des écrans lenticulaires, des maquettes allant du 1/50e à pratiquement l’échelle 1. Le pré-show est ainsi très pédagogique et impressionnant, tant pour les petits que pour les plus grands. Seul petit bémol, l’étrange échelle choisie pour la représentation du système solaire accroché au plafond où le soleil a un diamètre inférieur à celui des géantes gazeuses (sic). La cohérence et la qualité scientifique de l’ensemble sont assurées par la collaboration avec le CNES (Centre National d’Études Spatiales).

La plongée dans l’espace se poursuit avec la projection du nouveau film Imax 3D intitulé Mission Hubble. Depuis sa mise en service, Hubble ne cesse de nous étonner par ses photographies des premiers âges de l’univers. Seulement, comme tout instrument de haute précision, l’entretien et l’amélioration continue de ses éléments sont primordiaux. Seulement, la mission se déroule dans l’espace, avec tous les risques que cela induit pour la vie des astronautes. Aussi, il a été décidé qu’il n’y aurait plus de nouvelle mission de maintenance du télescope. Mission Hubble retrace au moyen d’images de la Nasa, la dernière et émouvante mission des astronautes sur cet “oeil de l’espace”. En 30 minutes, chacun de ces hommes et femmes d’exception explique sa mission, décrit son matériel et ses impressions au fur et à mesure de l’avance de l’intrigue. Bonne nouvelle, pour une fois la 3D n’est absolument pas gadget.

Pas vraiment une nouveauté, mais petit rafraichissement pour Danse avec les robots. En effet, le célèbre DJ Martin Solveig a entièrement remixé la bande son pour une ambiance 100% club. Petit rappel, installée en 2006, cette attraction propose aux visiteurs de vivre une expérience intense à près de 7 mètres de hauteur, grâce à des robots issus de l’industrie lourde : les robocoasters KR 500/1 pouvant soulever en toute sécurité jusqu’à 500 kg sur 6 axes. Solidement fixé au siège, la danse peut commencer en fonction du niveau d’intensité choisi : de 1 à 3. Les chorégraphies changent également à chaque chanson.

Les Yeux Grands Fermés, voilà une étrange attraction. Une plongée dans le noir le plus total de près de 20 minutes. Tous les sens sont en éveil à la découverte de trois ambiances très différentes : le bayou de Louisiane, la ville de New York et la montagne gelée Himalayenne. Les petits groupes sont guidés par un accompagnateur non voyant. C’est une expérience à la découverte du monde, via les autres sens que la vue, véritablement intense. Une participation forfaitaire de 5€ est demandée à l’entrée. Elle sert à financer des actions en faveur des non voyants.

Last but not least, le Futuroscope propose une exposition photographique en plein air ayant pour sujet Madagascar : Madagascar fragments de vie. Les visiteurs sont invités à découvrir l’île natale de Pierrot Men à travers son objectif.

Avec un taux de renouvellement affiché de 50% tous les deux ans, le Futuroscope est un lieu en constante évolution, qu’il faut découvrir et redécouvrir sans cesse.

Page internet du Futuroscope

Informations pratiques :

Horaires : 10h-20h30 en semaine et 10h-22h le week end, prix : de 32€ à 42€ pour un jour avec des billets datés.

En voiture

Autoroute A10 : Quittez l’autoroute A10 à la sortie Futuroscope n°28. Vous accédez directement aux parkings et aux hôtels du site du Futuroscope en 2 minutes.

Adresse et coordonnées GPS : Avenue René Monory – 86360 Chasseneuil-du-Poitou N 46° 39′ 48” (46,66337) – E 0° 21′ 43” (0,36187)

En TGV

Gare Futuroscope-TGV : La gare Futuroscope-TGV vous permet d’accéder directement au Parc : accès de 10h à 13h45 et de 16h30 à 19h45, selon ouverture du Parc. Consultez les horaires TGV et réservez votre billet avec www.tgv.com, indiquez “Futuroscope gare TGV” comme ville d’arrivée.

Gare de Poitiers : La gare de Poitiers est située à 20 minutes du Futuroscope, en taxi ou en transports en commun.

Transports en commun : Les bus Vitalis, ligne 1 et E, desservent la gare de Poitiers et le site du Futuroscope (gare TGV, entrée du parc et hôtels). Consultez les horaires sur www.vitalis-poitiers.fr Tarifs : ticket à l’unité (1,30€) ou ticket 1 jour découverte pour 4 personnes (3,80€)

 Visuels : Affiche © Futuroscope + Photographies ©Sandra BERNARD +SC

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Sandra Bernard
A étudié à l'Université Paris Ouest Nanterre la Défense l'Histoire et l'Histoire de l'Art. Après deux licences dans ces deux disciplines et un master recherche d'histoire médiévale spécialité histoire de l'Art dont le sujet s'intitulait "La représentation du costume dans la peinture française ayant pour sujet le haut Moyen Âge" Sandra a intégré un master professionnel d'histoire de l'Art : Médiation culturelle, Patrimoine et Numérique et terminé un mémoire sur "Les politiques culturelles communales actuelles en Île-de-France pour la mise en valeur du patrimoine bâti historique : le cas des communes de Sucy-en-Brie et de Saint-Denis". Ses centres d'intérêts sont multiples : culture asiatique (sous presque toutes ses formes), Histoire, Histoire de l'Art, l'art en général, les nouveaux médias, l'art des jardins et aussi la mode et la beauté. Contact : sandra[at]toutelaculture.com

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