Lendemain d’attentat. Gueule de bois évidente. Et au réveil, à 9H30, un petit écrin de poésie pure à voir à partir de 2 ans, un conte qui parle de paix, en musique. Entre deux roseaux l’enfant est un voyage en Irak qui apaise.
Sur scène, l’ambiance est celle d’une nuit d’été en orient : on découvre un petit bateau caché dans les roseaux. Un oud, un cajon, une cymbale, des flûtes, une cloche de vache suisse attendent leurs tours.
Fawzy Al-Aiedy entre en scène et va nous raconter, nous chanter et nous jouer en musique l’histoire d Nassim qui a des rêves plein les yeux. Alors il part en voyage au pays lointain, et nous spectateurs nous suivons son périple qui tourne en rond sur une lune qui devient support à des projections. Il croisera des oiseaux, des bateaux et même des lapins.
Son trésor est composé de comptines à transmettre aux enfants.
Il est étonnant de voir un jeune public raisonner avec l’actualité la plus laide. Ici, le message de pays et de dialogue entre les peuples est total, symbolisé par la traduction en musique orientale de chansons iconiques du répertoire français.
A la fin du spectacle, les enfants reçoivent un livret adapté en fonction de leur âge et les adultes et les enfants repartent avec une carte calligraphiée en arabe sur-laquelle est inscrit le mot “Paix”.
Parallèlement à ses études littéraires : prépa Lettres (hypokhâgne et khâgne) / Master 2 de Littératures françaises à Paris IV-Sorbonne, avec Mention Bien, Geoffrey Nabavian a suivi des formations dans la culture et l’art. Quatre ans de formation de comédien (Conservatoires, Cours Florent, stages avec Célie Pauthe, François Verret, Stanislas Nordey, Sandrine Lanno) ; stage avec Geneviève Dichamp et le Théâtre A. Dumas de Saint-Germain (rédacteur, aide programmation et relations extérieures) ; stage avec la compagnie théâtrale Ultima Chamada (Paris) : assistant mise en scène (Pour un oui ou pour un non, création 2013), chargé de communication et de production internationale.
Il a rédigé deux mémoires, l'un sur la violence des spectacles à succès lors des Festivals d'Avignon 2010 à 2012, l'autre sur les adaptations anti-cinématographiques de textes littéraires français tournées par Danièle Huillet et Jean-Marie Straub.
Il écrit désormais comme journaliste sur le théâtre contemporain et le cinéma, avec un goût pour faire découvrir des artistes moins connus du grand public. A ce titre, il couvre les festivals de Cannes, d'Avignon, et aussi l'Etrange Festival, les Francophonies en Limousin, l'Arras Film Festival.
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