[Live report] Balkan Beat Box au Cabaret Sauvage
À 5 minutes du début de leur concert, les Balkan Beat Box sont détendus dans les backstages du Cabaret Sauvage. Ambiance rire et souvenirs entre amis, concentration. Puis déflagration.
Démarrage à folle allure pour les Israéliens de New York qui enjoignent le public de taper des mains, toujours plus fort. En deux titres, la salle a chaviré. Les ritournelles des deux saxophones la plonge dans le délire complet. La guitare électrique à l’israélienne donne dans le solo ravageur, à la Aris San, sur les claps de la machine à rythme et sur le sampleur balkanique.
Le groupe enchaîne en anglais, hébreu et arabe ses plus gros titres et détonne lorsque vient Hermetico, dont le sample a été repris par Jaso Derulo dans Talk Dirty.
Le chanteur, Tomer, saute partout, grimpe sur les amplis de retour. Il harangue la foule « Allez Paris ! Let’s dance ! » et se lance dans une battle de batterie avec le batteur du groupe. Et les deux en tapent sévère. Avant de finir ensemble sur la même batterie.
On passe de style en style mais toujours avec leur empreinte, reconnaissable entre mille. Le show est rodé et énergisant. Mais peut se montrer surprenant lorsqu’ils entonnent Jérusalem d’Alpha Blondy, mythique.
Le concert se finit comme il a commencé, en trombe. Les fans savourent, le bar du Cabaret Sauvage fait retentir sa cloche pour participer à la clameur. Sous le chapiteau hier soir, les Balkan Beat Box étaient sauvages.
Visuel : (c) Morten Rygaard