
The XX, Coexist, ça plane sévère
A 24 heures de leur concert parisien au Cirque d’Hiver, il était temps de jeter une oreille et même deux sur l’album Coexist, une petite ballade rock tendre, planante avec quelques beats electro pour ne pas oublier de danser un peu. C’est fort sympathique.
Après le Sziget, la route du rock et une série de concerts à travers l’Europe, avec la sortie de leur nouvel album, Coexist (Young Turks, XL Recordings), le groupe de rock minimaliste londonien qui nous avait surpris avec son disque éponyme en 2009 passe donc par Paris pour y faire entendre les onze titres de cet opus tout neuf. Le son vient puiser dans les Pixies, les Cures, Dead Can Dance et quelques tubes nineties comme ceux d’Everything but the girl. ( Pour ceux qui n’étaient pas nés, everything but the girl, c’est ça)
Angels met les guitares en suspension, prenant au vol la voix nette et tranquille de la chanteuse Romy Madley Croft en passe de devenir une icône gay. Elle est rejointe à la voix, et à la basse par Oliver Sim, mais ce sont les synthétiseurs et les boites à rythmes de Jamie Smith qui donnent au son du trio une saveur particulière et rapidement entêtante. Ce sont les morecaux qui le mettent en avant qui se détachent de l’album, on pense particulièrement au trés bon Réunion, qui passe du rock au club à 1’55 dans une surprise totale et fort agréable.
On reproche en revanche une note générale un peu molle qui fait que Coexist ne s’écoute pas du début à la fin comme on se plongerait dans une histoire. Il faut au contraire piocher les magnifiques Angels,Sunset, Réunion ou Swept Away.
2 thoughts on “The XX, Coexist, ça plane sévère”
Commentaire(s)