Una y otra vez le retour du Sergent Garcia
Sergent Garcia est de retour avec « Una y Otra Vez », après 5 ans sans album il nous reçoit avant d’entamer une immense tournée mondiale. (gagnez vos places ici )
Après avoir passé 9 ans (et sorti 5 albums) chez Virgin, Sergent Garcia créé Cumbancha, son propre label indépendant.
Bruno Garcia a été le guitariste du groupe punk / rock alternatif Ludwing von 88 dans les années 80/90. Parallèlement, il travaille, sous le nom de Sergent Garcia, avec différents groupes de la scène hip hop ou afro. Ce n’est qu’à la fin des années 90 que le projet Sergent Garcia verra le jour, avec « Viva El Sargento » en 1997, et « Un Poquito Quema’o » en 1999, c’est ce deuxième opus qui le fera exploser aux yeux du grand public.
En 2005 au cour de sa tournée en Amérique du Sud, Sergent Garcia découvre la richesse de la scène musicale Colombienne. Durant son séjour dans le pays, Bruno Garcia travaille avec Richard Blair du groupe Sidestepper sur un EP de cinq titres intitulé Cumbiamuffin. Fort de cette expérience, il sait dès lors qu’il lui faut y revenir et produire un album avec des rythmes et des musiciens locaux. Ainsi naît le projet Una y Otra Vez.
L’album a été enregistré sur plusieurs périodes, à différents endroits. Bruno et Ivan Darroman Montoya, le percussionniste cubain de Sergent Garcia et coproducteur des albums du groupe depuis dix ans, ont d’abord commencé à élaborer les arrangements et les compositions à Valence, en Espagne. Ils sont ensuite partis pour Paris afin d’enregistrer les maquettes avec le reste du groupe.
Pionnier dans le métissage du rock et des musiques du monde, Sergent Garcia est également un des premiers à mélanger l’esprit punk aux musiques caribéennes, à la salsa et au reggae. Cette nouvelle aventure musicale s’ en va cette fois-ci du coté de la Colombie pour plonger dans ce qui est a l’heure actuelle l’épicentre de la foisonnante création musicale sud-américaine. Prévu pour le 21 Mars, l’ album Una y Otra Vez marque aussi le retour de Sergent Garcia a ses racines indépendantes.
La chanson titre “Una y Otra Vez”, hymne au courage et à la résistance. Trouver la lumière et la force de lutter contre l’oppression mentale et économique engendrée par la dureté de la vie. C’est un message qui puise sa force dans les expériences propres au Sergent Garcia durant ces années où il a du lutter pour son indépendance artistique et retrouver son inspiration.
“Yo Soy salsamuffin” (je suis salsamuffin), premier single issue de l’album, accompagné par le chanteur espagnol de ragga-reggae Supa Bassie, pose les principes de la recette du métissage musical du Sergent: Cumbia, ragga, dancehall et sons. Un savoureux mélange de rythmes porté par cette chanson.
Mexique, Colombie, Cuba, la Jamaïque, tous unis, avec la Méditerranée faisant le lien, uptown, downtown. La fête a commencé de Valence à Bogota en passant par Guantanamo, Monterrey et Mexico City à travers les magnifiques paysages du Jalisco, Santiago, La Havane en passant par Kingston. Le clip de «Yo Soy salsamuffin” a d’ailleurs été tourné dans les rues de Bogota sur l’une de ces “chiva Rumbera”, ces autobus colorés transformés en club salsa tonitruant qui sillonnent la plupart des villes de Colombie.
Rythmes reggae, titres « groovy » et funky, rumbas afro-cubaines et boléro, agrémenté de riffs de guitare et d’une jolie section cuivre. Sergent Garcia évoque tour à tour la tolérance, le combat de la vie des musiciens, les mensonges de ceux qui nous dirigent…
Un peu de soleil et de danse pour préparer l’été en musique.
Qu’on se le dise, Sergent Garcia est de retour avec son nouvel album « Una Y Otra Vez », disponible le 21 mars.
Sergent Garcia est un groupe armé pour la scène, allez danser et chanter avec eux, il démarre le 23 mars au festival Chorus une longue tournée en France et dans le monde entier. ( gagnez vos places pour le concert ici)
Qu’avez-vous fait pendant ces 5 ans sans sortir d’album ?
Nous avons d’abord fait une très grande tournée dans le monde entier, il est difficile de préparer un album, voyager et donner des concerts partout. L’industrie du disque est très complexe aujourd’hui, les maisons de disque ne prennent pas de risque. Même si d’un certain point de vue je suis connu dans le monde entier, cela pourrait sembler simple de sortir un album, mais c’est faux. J’ai monté mon propre label. Il faut vivre, payer les musiciens, financer un album, 27 musiciens, sur quatre pays différents, payer les équipes, les voyages, les locations de studios…Mon banquier se moque bien de savoir si Sergent Garcia fait danser les foules ou non, un sou est un sou !
Comment est né ce nouveau voyage Una Y Otra Vez ?
J’ai rencontré des musiciens Colombien très pointus, j’ai halluciné de les entendre dire que mes premiers albums étaient des références pour eux. J’ai rapporté des tonnes de disque, il y a un foisonnement énorme à Bogota. Les musiciens jouent dans plusieurs groupes en même temps, c’est très intéressant, cela créé une certaine émulation.
Après plus d’un an et demi de travail, nous avons enregistré il y a un an. Je suis un peu spécialiste des projets complètement fous. Ce n’est pas facile mais c’est super à vivre.
Pouvez-vous nous parler de cet album ?
Je viens juste de l’avoir dans les mains, le recul est difficile.
Bien qu’il pleuve souvent à Bogota, la musique Afro Colombienne est chaude. C’est un disque de joie, de fête, mais je reste un engagé poétique, je ne prétend pas changer le monde avec mes chansons, mais j’aime apporter une vision du monde dans lequel je vis. Una y Otra vez cela veut dire que peu importe si tu tombes, tu peux te relever encore une fois, encore une fois et encore une fois. Je tente pour ma part d’être en harmonie avec celui que je suis et ce que je fais.
Je suis très heureux et fière de ce disque, peut être parce qu’il m’a couté encore plus d’efforts.
J’ai démarré il y a 15 ans dans un garage, ensuite j’ai eu la chance d’avoir pas mal de moyen, et celui là on l’a fait de A à Z. Nous avons «économisé » sur les concerts, des particuliers nous ont aidé à faire naitre cet album.
Quels sont vos projets pour la scène ?
C’est parti pour deux ans minimum de tournée. Le disque sort dans 27 pays. Nous allons jouer en France, en Russie, dans les pays de l’est, les USA, l’Amérique latine, le Canada et j’espère l’Afrique, le Japon et l’Australie. Je souhaite qu’après écoute de cet album, les gens aient envie de le vivre avec nous sur scène et de voyager en Colombie pour découvrir toutes ses richesses méconnues.