Electro
Garorock, jour 4 : rétrospective

Garorock, jour 4 : rétrospective

06 July 2022 | PAR Capucine De Montaudry

La programmation du festival Garorock finissait en beauté avec de nouveaux grands noms du rap, de la dubstep-reggae et l’un des plus célèbres DJ, Martin Garrix. Le public, moins nombreux, a surpris le rappeur SCH par son manque de dynamisme… Qui est pourtant immédiatement revenu avec The Hives ! De nouveau, une programmation éclectique, avec quelques pas de côté. 

Smokey Joe & The Kid

Le groupe de rap français, au style funk et groove, était programmé dans l’après-midi sur l’une des scènes du site. Ils rappelaient par leurs chansons le hip hop américain à l’ancienne, en bien plus dansant. Tout était en live : les trompettistes sont venus sur scène et les chanteurs rappaient en anglais. 

NTO 

Contraint d’annuler son concert, il a été programmé à la place de Kampire (pour raison de COVID). La musique underground de NTO vaut définitivement le coup d’être écoutée en live. Ses plus célèbres titres, comme La Clé des champs, ont suscité une énergie de folie après du public. Ses instrumentations répétitives et ses montées continues vous emportent sans cesse plus loin et on voudrait que cela ne s’arrête jamais. 

Biga*Ranx

Encore un artiste que nous nous sommes réjouis de retrouver à Garorock. Sa performance était bien plus soft que celle qu’il avait présentée à Electrik Park Festival en octobre. Un mix de reggae, de techno et de dub qui surprend car par des tempos différents. Il réalise parfois un combo extraordinaire, mais d’autres fois le rythme semble trop mou. Néanmoins sa performance sur scène demeure extraordinaire. Lui est totalement dévoué à ses fans, il les fait danser et chanter sur ses musiques les plus célèbres comme Petite marie et Regarde-moi. Des couleurs vert flashy qui le caractérisent ; certains membres du public portaient la même casquette que l’artiste. Sa scénographie était ce soir-là très minimaliste, il avait réalisé des collages autour de sa table de mixage. On regrette cependant qu’il n’ait pas davantage exploité ses talents de musicien. 

Marc Rebillet 

Marc Rebillet, c’est un mélange explosif d’électro, de rap, de funk et de soul, dans des rythmes très dansants ! Les musiques qu’il a présentées étaient dansantes et déjantées, à l’image de cet artiste qui performait en slip. Lui s’éclate sur scène : il danse et court partout, avec une énergie inépuisable. Un personnage complètement fou qu’il faut absolument voir en concert. Il impressionne par son aisance, ses qualités techniques (tout est improvisé et mixé en live) et son humour. 

Stromae

Un artiste qui séduit totalement par son élégance et sa délicatesse lorsqu’il entre sur scène, mais fait quelques faux pas dans les choix d’interprétation. Stromae nous fait danser sur les rythmes de ses chansons malgré un univers très noir qui, comme celui d’Orelsan, détonnait avec l’ambiance générale du festival — mais avec plus de subtilité. Cependant faire chanter le public sur une petite chanson qui parlait du covid pour introduire Quand c’est, une chanson qui parle du cancer, était un échec total. Certains choix étaient très douteux et les textes de ses chansons parfois très plats, ce que le show n’a pas longtemps suffi à faire oublier. 

The Hives 

Le groupe de hardrock réputé pour la qualité de ses performances sur scène ne nous a pas déçus ! Avec Green Day, c’étaient les deux grands représentants du rock, dans deux univers néanmoins très différents. Ils ne nous ont pas ménagé avec des effets de show à l’ancienne, entre le chanteur qui se jette dans la foule ou ne cesse de se rapprocher du public presque pour lui toucher les mains. Un scénographie aux lumières rouges qui semaient la folie parmi le public. 

Martin Garrix 

Une très belle manière de clôturer le festival, avec l’un des plus grands et des plus jeunes deejays. Martin Garrix est définitivement quelqu’un qui aime l’intensité et les sensations fortes, son univers nous le montre depuis toujours. Que ce soit dans les instrumentations, les paroles, les clips ou même dans son style de vie, il nous fait voyager et rêver. À Garorock, il ne nous a pas épargné les plus grands effets scéniques et c’était un plaisir de le retrouver. 

 

Visuel : © affiche de Garorock. 

Philippe Quesne nommé directeur de la Ménagerie de Verre
Avignon OFF : Augustin Mal n’est pas un assassin, François Bureloup dans son art
Capucine De Montaudry

Publier un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Your email address will not be published. Required fields are marked *


Soutenez Toute La Culture
Registration