[Chronique] Betamotion, une très jolie découverte rock
Quand on découvre de très bons morceaux de rock, l’envie de les faire partager vient naturellement. Jeune groupe espagnol, Betamotion livre avec Believe me, this is music un album percutant, très enlevé, aux mélodies imparables.
[rating=4]
D’emblée, la musique de Betamotion séduit, retient l’attention : un rock bondissant, joyeux, plein de vitalité. Le premier morceau, « Take it while you can », propose une jolie ballade rythmée et cool sur l’urgence de vivre l’instant présent (« Take it while you can cause life is but a glance and all the time you’ve wasted won’t come back »). On pense un peu aux Kinks, pour cette nonchalance si agréable. En douze chansons, Betamotion construit un univers personnel, où la liberté résonne avec force, comme le scande le titre « Cause I’m free ». « Sue », plus groovy, raconte l’histoire d’un amour nocif, qui tourne mal, tandis que « This walls » transmet une fièvre inquiète. Avec « Wake up », la voix du chanteur et bassiste Gerardo Carreras s’élance avec clarté, pour un titre vraiment addictif, que l’on garde en tête longtemps.
Le rock de Betamotion a quelque chose d’euphorisant et de très frais. Une musique entraînante, dansante, mais qui peut aussi se siffler tout doucement.
Believe me, this is music, Betamotion, chant et basse Gerardo Carreras, chant et guitare Gustavo Jauregui, batterie Javier Estrugo, www.betamotion.com
visuels: photo Marjorie Blanchet, www.marjorieblanchet.com