Pop / Rock
«  Christine, Chris… C’était pas mieux avant, c’était pas mieux après »

« Christine, Chris… C’était pas mieux avant, c’était pas mieux après »

23 May 2018 | PAR La Rédaction

Voila déjà quatre ans que l’album Chaleur Humaine de la chanteuse nantaise est sorti, laissant une cicatrice indélébile pour les plus sensibles, et principalement avec le titre éponyme Christine, dans lequel l’halètement de la chanteuse lui procure plus de 32 millions de vues sur Youtube. Oui, on en vient à se demander ce qui se passe dans l’industrie de la musique ?

Par Clara Bismuth
Même si tous les fans du tube ne sont pas capables de vous expliquer ce que les paroles racontent – bon tout simplement parce que ça ne raconte rien – on aurait pu se dire que Christine allait arrêter là sa fausse poésie… Sinon qu’aurait été la suite ? Christine, enfin Chris aurait tout simplement chanté les bottins du monde entier, comme elle prend plaisir à adapter ses chansons pour le pire. Et bien sans aller jusque là, Chris a encore frappé ce 17 mai avec la sortie du premier morceau de son nouvel album, j’ai nommé : Damn, dis-moi.

Alors là c’est la dégringolade sur tous les plans. Dès les premières secondes, on se demande où Chris est allée chercher ça. Une fausse intro à la Michael Jackson, deux trois accords qui se baladent pour faire office de composition. Le tout introduit par une voix masculine envoyant un : Chris. La boucle se répète et pour ne pas trop nous lasser, la chanteuse a une idée de génie, un joli petit trucage pour meubler tout ça : des vocalises sensuelles ! Si vous ne disposez pas d’une boite à rythme chez vous, je vous assure qu’un simple métronome et une paire de maracas mettront plus d’ambiance que le titre en question. Mais ce qui donne tout de même une ampleur magique à ce premier titre reste bien évidemment le talent de Chris pour les paroles. Avant toute chose, je précise que la jeune femme a intégré une classe préparatoire littéraire et fut reçu à l’ENS Lyon…Oui, tout est possible ! Il vous faudra plus d’une écoute pour capter quelques mots, et je l’avoue une recherche des paroles écrites sinon c’est peine perdue. Quel soulagement de voir que même les bons samaritains qui se sont acquittés de la tâche ont du laisser des blancs pour certains mots…Et pour cause, on ne peut même pas se reposer sur des suppositions car rien ici n’a de sens. « Elle rit de bonté, Tic tic tac, Ce sont mes cris sur le papier » . Voilà une métaphore qui laisse à réfléchir, qui fustige l’esprit, vous fait philosopher nuit et jour ! Chris regorge de cette richesse inépuisable: “Je suis allé noyer ma feuille, Puisque c’est elle qui t’a plu » ou encore “Ma tristesse infectera ma mâchoire, Plus je convoite et moins Je suis belle à voir » ! Sommes-nous en train de vivre un moment littéraire historique ? Mieux encore ! Chris vous écrit un couplet entier avec un seul mot, répété vingt huit fois : « touché, touché, touché, touché… »
Alors on en rit tout de même un peu mais au fond Chris ne saurait-elle déjà pas qu’une reconversion est toujours possible ? Enfin, c’est ce que le refrain pourrait nous laisser croire avec cette phrase, « Que faire De l’énergie que j’perds »
On attend la suite de l’album mais vous pouvez déjà écouter la version anglaise du titre renommé : “Girlfriend.”

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La Rédaction

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