Live Report: Absynthe Minded à L’Alhambra (jeudi 09/12/10)
Disque d’or, récompensé par de nombreux prix en Belgique, le groupe belge Absynthe Minded fait un carton en France avec son cinquième album éponyme. Jeudi 9 décembre, l’Alhambra accueillait les cinq membres pour une représentation intime.
Quelques perturbations neigeuses retardent l’arrivée du public, ce n’est pas très grave quand on sait qu’ Absynthe Minded n’a commencé à jouer qu’à 21h20, le temps de se réchauffer en buvant une bière.
Malheureusement, le public n’est pas très nombreux dans celle salle à moitié pleine (ou vide, à vous de voir). Mais les membres du groupe n’ont pas l’air de s’en préoccuper. Ils entrent sur scène accompagnés d’une lumière aveuglante, sorte de néons incandescents qui créent une ambiance à la fois chaleureuse et étrange.
Le combo commence le concert en jouant leur titre Jazzy « pretty horn flow ». Ils installent peu à peu leur univers. Eclectique et varié, la musique d’Absynthe Minded brasse les genres. Tout au long du concert, ils passent de la ballade puissante au jazz manouche sans oublier des titres plus franchement rock. Ils jouent quelques uns de leurs succès : le titre « Envoi » fait sortir le public de sa torpeur, « My heroics part One » nous emporte dans son rythme mélancolique, le démentiel « I’m a fan » a montré que le groupe était véritablement fait pour la scène.
Ce qui est le plus impressionnant, c’est sans doute la puissance de ces musiciens qui n’hésitent pas à interpréter des titres plus expérimentaux où les instruments fonctionnent en communion, révélant la palette musicale du groupe. Bert Ostyn, Jan Duthoy (piano, orgue Hammond), Sergej Van Bouwel (contrebasse), Renaud Ghilbert (violon, armonica, trompette) nous font pénétrer dans un univers magique où un violon peut se transformer en guitare électrique.