Charlotte Fever : “On veut toujours emmener les gens avec nous” (Interview)

Charlotte Fever est un duo composé par Cassandra Hettinger et Alexandre Mielczarek. Les deux chanteurs présentent leur premier album intitulé Paris Cyclone. Un opus résolument pensé pour faire danser au rythme des percussions exotiques. On y retrouve l’imaginaire poétique et aquatique de Charlotte Fever. Teinté d’influences allant de Sébastien Tellier à Niagara, en passant par le rock australien de Tame Impala, on s’élance à corps perdu dans les tourbillons de cette nouvelle équipe musicale. 

Toute la culture : Quel effet ça vous fait de présenter votre premier album ? 

Alexandre : On est super contents ! C’est l’aboutissement de plusieurs mois de travail. On a déjà hâte de recommencer à écrire de nouvelles choses. 

Pourquoi “Paris Cyclone” ? 

Alexandre : C’est un album de titres assez tropicaux. Ce titre décrit l’état d’esprit dans lequel on est quand on écrit nos chansons. On est partagés entre Paris et les tropiques. 

C’est effectivement un album solaire et rythmé. Quels sont les thèmes que vous vouliez mettre en lumière dans cet album ? 

Cassandra : On veut toujours emmener les gens avec nous, dans des endroits où ils peuvent s’éloigner de leur quotidien. On parle des choses qui nous plaisent en général comme les plages, les vacances, les catastrophes naturelles…  

Cela fait déjà quelques années que vous faites de la musique. Considérez-vous votre nouvel album comme celui de la confirmation ? 

Cassandra : Je ne sais pas si on peut se projeter comme cela. On ne fait pas des albums pour avoir une confirmation ou quoi que ce soit. On fait des albums qui nous plaisent et qu’on ne voudrait pas regretter dans dix ans. En tout cas, notre album nous plaît totalement et je pense qu’on ne le regrettera pas. Ça, c’est ma confirmation personnelle. 

Alexandre : Nous ne sommes pas à la recherche d’une confirmation de la part de notre public. Le public était déjà présent lors de nos précédents EPs. Cet album est surtout l’aboutissement d’une période de notre vie. Le fait de le sortir est un vrai soulagement. 

Quelques titres de l’album dont Plage convexe, Je suis sous ton lit, Septembre et Miami ont été dévoilés en clip. Comment ont-ils été accueillis ? 

Alexandre : Très très bien ! Les gens étaient contents de découvrir des nouveaux morceaux. Ils ont été bien accueillis sur YouTube. Nous avons eu pas mal d’écoutes. 

Cassandra : On a aussi présenté des nouveaux morceaux qui n’ont rien à voir entre eux. Septembre, c’est surtout de la pop-variété-électro. Plage convexe est un titre beaucoup plus pop tandis que Je suis sous ton lit est beaucoup plus électro. Ces titres représentent les trois sujets principaux de l’album à savoir l’amour, le côté loufoque et le changement climatique qu’on illustre dans Plage convexe. Même les clips de ces trois chansons n’ont rien à voir les uns avec les autres. Ce sont des sujets qu’on a vraiment traité avec la touche Charlotte Fever. 

Vous étiez sur la scène de la Boule Noire à Paris le 11 octobre dernier dans le cadre du MaMA Festival. Quelles sont vos impressions ? 

Alexandre : On a vraiment passé un super moment ! C’était une vraie récréation ! On a vécu un moment unique, heureux, avec plein de bonnes ondes et plein de gens qui étaient là. C’était super ! 

Cassandra : Moi, à chaque concert, j’essaie toujours de me dire qu’il faut que je m’amuse un maximum. Je me dis toujours que ça va bien se passer avec le public. On se marre toujours sur scène avec Alex ! 

Vous êtes sur la scène du Cabaret Sauvage pour les Nuits Blondes le dimanche 26 novembre, avant de jouer à la Maroquinerie de Paris le 22 février 2024. Comment cela se prépare pour vous ? 

Alexandre : On répète beaucoup chez nous. Un concert, c’est comme une histoire qu’on écrit et qu’on met en forme. On organise aussi des résidences dans une salle avec des lumières pour parfaire le show. 

Photos : Emma Birski.