
Amay Laoni prend son envol dans Jouer pour jouer
La belle histoire avec le public français se poursuit pour Amay Laoni qui a dévoilé en mai dernier son premier EP intitulé Jouer pour jouer. Ce projet est une ode rythmique à la connaissance de soi et à l’épanouissement personnel. S’inspirant de ses derniers voyages entre la France et le Québec, la chanteuse parle de sa rencontre avec elle-même à travers les bons et mauvais moments de ses aventures.
Toute la culture : Vous avez sorti en mai dernier votre nouvel EP intitulé Jouer pour jouer. Que vous évoque ce titre ?
Amay Laoni : C’est l’idée de me dire que, si je ne m’amuse pas dans ce beau métier, je ne le fais plus (Rires). Ces derniers mois, il m’est arrivé plein de choses, tant dans ma vie personnelle que professionnelle. Ça me poussait à me dire qu’il fallait jouer pour jouer.
Comment définiriez-vous cet EP ?
Je le définis un peu comme le parcours que j’ai vécu tout au long de cette année marquée par la rencontre avec le public français. C’est un public qui m’a accompagnée pendant tout ce temps-là.
Qu’en a pensé le public de ce nouveau projet ?
J’ai eu de super bons retours ! Y compris des commentaires sympas dans mes clips, notamment sur la signification de mes chansons. J’ai pu aussi conquérir un nouveau public grâce à cet EP.
Vous aviez fait la première partie de Chien Noir à La Cigale en février dernier. Qu’avez-vous ressenti à l’idée de vous produire sur cette scène ?
C’était incroyable ! C’est un public très aimant, très accueillant. Il était non seulement prêt à faire la fête mais aussi prêt à écouter, danser et à chanter avec moi. J’ai même été surprise d’entendre des personnes chanter mes chansons dans la salle. Certains étaient même venus spécialement pour moi. C’était une chance incroyable de faire la première partie de Chien Noir. Je lui en suis très reconnaissante.
Depuis votre arrivée en France, vous êtes également entourée d’une nouvelle équipe…
Tout à fait ! Le clip de Démesurée a été tourné à Paris avec une direction artistique parisienne. Il y a eu un gros travail sur l’image. On est allé en profondeur sur la signification des chansons pour essayer de comprendre qui est Amay Laoni et ce qu’on veut faire paraître dans l’image. Et nous sommes arrivés à la conclusion que Amay Laoni, c’est l’envol, c’est aussi le désir et l’émancipation.
Vous avez eu l’occasion de vous produire aux Trois Baudets, au Hasard Ludique et même au 360 en octobre dernier dans le cadre du MaMA Festival. Vous avez également joué quelques concerts en dehors de Paris. Quelle est la salle française ou parisienne que vous rêveriez de faire ?
Oh mon dieu ! J’aimerais beaucoup refaire La Cigale mais cette fois en tête d’affiche. Mais c’est sûr que l’Olympia, c’est aussi une salle que j’aimerais faire. J’aimerais beaucoup décrocher une première partie dans un stade. En tout cas, si on m’avait dit il y a un an que j’aurais fait la première partie d’un artiste à La Cigale, je n’aurais pas cru.
Avez-vous un dernier message pour vos fans ?
Je voudrais leur dire qu’on continue d’écrire l’histoire ensemble. Je suis convaincue que ce n’est que le début. En tout cas, je me sens vraiment chanceuse d’avoir un aussi bel accueil.
Image en une : Iulia Matei.