Anouk Aïata : Dessine-moi un nuage
En langue maorie “aïata” signifie “la femme mangeuse des nuages du ciel”. Un nom prédestiné à la poésie qu’elle livre sur son album au titre éponyme. Avec légèreté inventivité et spontanéité, Anouk Aïata rêve sans limites. Sortie de l’album le 8 avril, et sur la scène des Trois Baudets les 3-9-10-22-23 avril.
Aux allures de madone arborant divers bijoux de peuplades mystiques, Anouk Aïata s’inspire de ses maîtresses à chanter, Dalida, Barbara, Ella Fitzgerald ou encore Fiona Apple. Auteure, compositeure et interprète, elle a toujours été passionnée de musique. Elle écrit ses premiers textes dès l’âge de 11 ans, intègre à 15 ans en tant que chanteuse son premier groupe et avait depuis un moment la volonté de concrétiser par un album son monde féerique. Elle se produit sur de nombreuses scènes en chantant principalement du jazz, jusqu’à sa rencontre avec Amos Môh, qui va lui fournir l’occasion de réaliser ses rêves. Musicien touche à tout, il apprivoise divers instruments et côtoie différenst styles comme le jazz, les musiques klezmer et tziganes ou encore le trip hop et fournit un support à l’imagination enfantine et illimitée de Anouk.
“Imaginer, c’est hausser le réel d’un ton”, disait Gaston Bachelard, et les nuages, c’est l’enfance et le rêve. A cet égard, cet album fait partie des challenges en terme de critique : il est tout simplement inclassable. Dans son propre univers, Anouk navigue entre les styles, flâne entre les rythmes et alterne les thèmes avec aisance ; bilingue, elle partage sa poésie également en anglais. Portée par les compositions mélodieuses d’Amos Môh qui traduisent une certaine alchimie émotionnelle, elle distille des chansons aux influences folk, jazz, world, un peu country, un peu tango, un peu reggae… un peu tout en fait. Entre le contemplatif et la joie, l’album et son style propre réjouiront les mélomanes amateurs de croisières sonores en mode vagabondage dont la prochaine destination est inconnue.
Visuel : (c) pochette album