
« Le premier fils » de Roy Bravermann : à qui profite le crime ?
Avec Le premier fils, Roy Bravermann arpente les chemins de la vengeance, de l’occident à l’orient. Mais les haines, autoentretenues par une volonté de justice, auront-t-elle un jour une fin ?
Trois enfants sont tués, en Argentine, à Saint-Pierre-et-Miquelon et à Marseille. Puis, l’enquête nous conduit au Moyen-Orient, en Israël, à Gaza et au Liban. Ces meurtres, aux antipodes les uns des autres, n’ont a priori pas de points communs. Si ce n’est que le sniper abandonne à chaque fois son arme et laisse des munitions 7.62 OTAN marquées des lettres TFS….
Karakozian, dit Kara, est aux manettes. « Esprit rebelle et querelleur. On ne le garde dans le Service que par respect pour son père qui l’a dirigé en son temps ». L’agent travaille en free-lance certes, mais il est brillant et pour le lecteur c’est l’essentiel.
Il y a de tout dans Le premier fils : du rythme, du Renseignement, de l’histoire et de la géographie. Roy Bravemann a écrit une saga, dont il était coutumier sous le pseudonyme de Ian Manook. Le roman s’appellait Yeruldelgger et l’écrivain Patrick Manoukian.
Le premier fils est un roman à lire cet été. Son intrigue charpentée mêle, avec délice, la noirceur à l’agréable.
Le premier fils de Roy Bravermann, Edition Hugo Thriller,2023, 439 pages, 19,95€