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Bestial d’Anouk Shutterberg : un polar au titre évocateur

Bestial d’Anouk Shutterberg : un polar au titre évocateur

21 July 2022 | PAR Bernard Massoubre

Après Jeu de peaux, Anouk Shutterberg offre, avec ce second roman, Bestial, une plongée dans un monde du vice et de la perversion.

La bête rode

A Paris, une série de kidnapping a lieu en 2007 : cinq ans plus tard, le cold case recommence. En effet, la police trouve des points communs entre les deux dossiers : les jeunes filles sont âgées de 12 ans et le mode opératoire est similaire. Alors, la 1ère DPJ de Paris reprend du service.

La bête immonde

L’intrigue est complexe, avec des gamines, des chiens et des mystérieux commanditaires dans les Balkans. L’ambiance y est lourde, pesante : ce polar allie thriller et enquêtes avec brio. Et la construction de l’intrigue rappelle Le vol des cigognes de Jean-Christophe Grangé. 

La bête n’est pas repue

C’est une histoire sans fin mais avec un début, un atavisme vieux comme le monde et alimenté par le sexe et l’argent. Ici, la fin justifie les moyens et ceux-ci sont importants. Grâce à eux, la chasse aux (jeunes) gibiers bat son plein.

Bestial est d’une qualité inégale. Certes, c’est un page turner mais les pages ne se tournent pas toutes à la même vitesse. De plus, des incohérences entachent le récit. En dépit de cela, la plume d’Anouk Shutterberg est prometteuse. Nous attendons son prochain roman.

Bestial d’Anouk Shutterberg. Éditions Plon, 430 pages. 18,90€

visuel : couverture du livre

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Bernard Massoubre

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