
Format Court jour 5, les coups de cœur de la rédaction !
Le Festival Format court passe en ligne ! En plein confinement, le festival du film de court métrage a choisi de présenter la sélection de sa deuxième édition entièrement en ligne. Voici les coups de cœur de la rédaction issus du programme officiel de ce cinquième jour.
Cette année, le festival s’engage dans la compétition. Celle-ci est composée de 25 films retenus pour l’occasion par le comité de sélection. La plupart d’entre eux sont visibles pendant 24h et en accès libre sur le site de Format Court. Fictions, animations, films expérimentaux et documentaires, tous ont été retenus pour leur exigence, leur audace et leur liberté. À l’issue du festival, 8 prix ont été remis au total, dont un par le public lui-même.
Voici les derniers coups de cœur de la rédaction pour la cinquième programmation.
Love he said d’Inès Sedan
A San Francisco en 1973, Charles Bukowski prend son public à contre-pied en lisant un poème aussi beau que triste. L’écrivain américain est connu pour son style trash et provocant. Bukowski est un véritable punk de la poésie. Pourtant ce jour-là il offre à son public une facette plus intime, plus sincère. Inès Sedan retranscrit ce moment particulier dans un superbe court métrage d’animation. Les images poétiques développées par Charles Bukowski sont cristallisées en dessin, rendant cet instant si particulier dans la carrière de l’écrivain, encore plus beau.
Homesick de Koya Kamura
Au Japon, deux ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima, un homme se rend tous les jours au sein de la zone irradiée. Aussi étrange que cela puisse paraître au premier abord, il rend service aux gens en rapportant ou en amenant des objets. Le désastre est encore très présent dans les mémoires et le deuil passe ici par des rituels symboliques. Les japonais veulent accomplir les promesses qu’ils ont tenu à leurs défunts. C’est également ce qui motive le personnage principal.
Homesick prend facilement par les sentiments avec un scénario original et diablement efficace. Le film rend compte de cette poésie toute particulière présente dans le cinéma asiatique.
Visuel : affiche du Festival Format Court