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[Cannes 2021, Cannes Climat] La Panthère des neiges, à voir pour se dépayser un peu

[Cannes 2021, Cannes Climat] La Panthère des neiges, à voir pour se dépayser un peu

03 August 2021 | PAR Geoffrey Nabavian

Une balade dans les montagnes du Tibet, avec l’écrivain et arpenteur Sylvain Tesson et le photographe animalier Vincent Munier, guettant les mouvements de la nature. Un film présenté au Festival de Cannes 2021 dans le cadre de la section éphémère Le cinéma pour le climat.

Filmés par Marie Amiguet, co-réalisatrice ici avec Vincent Munier, ce dernier et Sylvain Tesson effectuent un périple dans les montagnes tibétaines. Un itinéraire dont le premier a tiré son livre Tibet, Minéral animal, et le second le récit portant le même titre que le film dévoilé aujourd’hui. Dans des paysages sauvages et gris, éclairés par un soleil à la lumière crue, Munier apprend à Tesson l’art de l’affût. Et les deux hommes espèrent voir apparaître la fameuse et très rare panthère des neiges, au détour d’un rocher… En attendant, en voix-off, ils livrent quelques interrogations et réflexions sur l’existence et les deuils à faire qu’elle implique.

La Panthère des neiges est un long-métrage documentaire traversé par des thèmes engagés, qui déroule un programme très simple avec une forme qui le paraît tout autant dans ses intentions. Le film fait voyager loin, tout simplement. Il parvient à montrer une nature sauvage, de manière pas décorative. Assez peu technique dans ce qu’il décrit, il préfère s’en tenir aux réactions de deux hommes face à ce milieu dépaysant. S’il apprend donc peu, et peut ne pas faire énormément réfléchir – selon la sensibilité que l’on a – il reste donc cependant agréable à suivre.

La Panthère des neiges est présenté au Festival de Cannes 2021 dans le cadre de la section éphémère Le cinéma pour le climat. Il sortira dans les salles de cinéma françaises le 8 décembre, distribué par Haut et court.

Retrouvez tous nos articles sur les films du Festival dans notre dossier Cannes 2021.

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Visuel 1 : affiche de La Panthère des neiges

Visuel 2 : © Haut et court

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Geoffrey Nabavian
Parallèlement à ses études littéraires : prépa Lettres (hypokhâgne et khâgne) / Master 2 de Littératures françaises à Paris IV-Sorbonne, avec Mention Bien, Geoffrey Nabavian a suivi des formations dans la culture et l’art. Quatre ans de formation de comédien (Conservatoires, Cours Florent, stages avec Célie Pauthe, François Verret, Stanislas Nordey, Sandrine Lanno) ; stage avec Geneviève Dichamp et le Théâtre A. Dumas de Saint-Germain (rédacteur, aide programmation et relations extérieures) ; stage avec la compagnie théâtrale Ultima Chamada (Paris) : assistant mise en scène (Pour un oui ou pour un non, création 2013), chargé de communication et de production internationale. Il a rédigé deux mémoires, l'un sur la violence des spectacles à succès lors des Festivals d'Avignon 2010 à 2012, l'autre sur les adaptations anti-cinématographiques de textes littéraires français tournées par Danièle Huillet et Jean-Marie Straub. Il écrit désormais comme journaliste sur le théâtre contemporain et le cinéma, avec un goût pour faire découvrir des artistes moins connus du grand public. A ce titre, il couvre les festivals de Cannes, d'Avignon, et aussi l'Etrange Festival, les Francophonies en Limousin, l'Arras Film Festival. CONTACT : [email protected] / https://twitter.com/geoffreynabavia

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