[Cannes 2021, Cannes Climat] La Panthère des neiges, à voir pour se dépayser un peu
Une balade dans les montagnes du Tibet, avec l’écrivain et arpenteur Sylvain Tesson et le photographe animalier Vincent Munier, guettant les mouvements de la nature. Un film présenté au Festival de Cannes 2021 dans le cadre de la section éphémère Le cinéma pour le climat.
Filmés par Marie Amiguet, co-réalisatrice ici avec Vincent Munier, ce dernier et Sylvain Tesson effectuent un périple dans les montagnes tibétaines. Un itinéraire dont le premier a tiré son livre Tibet, Minéral animal, et le second le récit portant le même titre que le film dévoilé aujourd’hui. Dans des paysages sauvages et gris, éclairés par un soleil à la lumière crue, Munier apprend à Tesson l’art de l’affût. Et les deux hommes espèrent voir apparaître la fameuse et très rare panthère des neiges, au détour d’un rocher… En attendant, en voix-off, ils livrent quelques interrogations et réflexions sur l’existence et les deuils à faire qu’elle implique.
La Panthère des neiges est un long-métrage documentaire traversé par des thèmes engagés, qui déroule un programme très simple avec une forme qui le paraît tout autant dans ses intentions. Le film fait voyager loin, tout simplement. Il parvient à montrer une nature sauvage, de manière pas décorative. Assez peu technique dans ce qu’il décrit, il préfère s’en tenir aux réactions de deux hommes face à ce milieu dépaysant. S’il apprend donc peu, et peut ne pas faire énormément réfléchir – selon la sensibilité que l’on a – il reste donc cependant agréable à suivre.
La Panthère des neiges est présenté au Festival de Cannes 2021 dans le cadre de la section éphémère Le cinéma pour le climat. Il sortira dans les salles de cinéma françaises le 8 décembre, distribué par Haut et court.
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Visuel 1 : affiche de La Panthère des neiges
Visuel 2 : © Haut et court