Critique : Dans les sous-bois d’Italie avec Chasseurs de truffes
Présenté à Cannes 2021 et aux Oscars, le documentaire de Gregory Kershaw et Michael Dweck, Chasseurs de truffes, sort dans nos salles le 21 juillet. Un voyage savoureux dans un monde précieux et intemporel.
Les chasseurs de truffes et leurs chiens
Carlo, Aurelio, Angelo, Egidio, Sergio… ont de la bouteille et un certain âge. Avec leurs fidèles chiens, ils savent dénicher la perle des forêts du nord de l’Italie : la truffe d’Alba, ingrédient le plus cher au monde… On les suit dans les sous-bois, dans leur foyer avec femme et/ou chien et aussi en ville où le cours de cet or gourmet est très variable, et où ce sont les plus grosses truffes qui s’arrachent le plus cher.
La forêt magique
Avec une photo sur laquelle l’âge semble avoir aussi peu de prise que sur les chasseurs de truffes, ce documentaire joyeux, haut en couleurs, est aussi une manière émouvante d’immortaliser un monde qui risque de disparaître. Les sous-bois sont un peu magiques, ils cachent ces champignons si précieux que seul un savoir immémorial et l’odorat des chiens permettent de dénicher. Un beau film, vivant et touchant.
Chasseurs de truffes, de Gregory Kershaw et Michael Dweck, Italie, 2020, 84 minutes. Sortie française le 21 juillet 2021.
visuel © Tandem films