[Chronique] “Baikonur” de Veit Helmer : steppes, espace et amour

Le réalisateur allemand de “Tuvalu” et “Absurdistan” nous plonge dans le Khazakhstan d’aujourd’hui à travers une histoire d’amour et d’étoiles impossible. Baroque est en salles le 23 octobre.

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Alors que le mythe de la course aux étoiles est terminé, les habitants du Kazakhstan ont conservé pour habitude de récupérer les débris des fusées lancées de la fameuse station spatiale des grandes années soviétiques. “Gagarine” (Alexandre Asochakov), jeune paysan a même monté une radio dans sa yourte pour mieux repérer et se faire rapporter ces reliques. Un jour, une grande astronaute française, Julie Mahé (Marie de Villepin) échoue dans les steppes où elle est secourue par “Gagarine”…

Plongés dans une musique signé Bregovic mais aqueusement électro, séduits par le joli visage de la fille de notre ancien premier ministre (dont c’est le premier rôle) et touchés par la très belle photo du film, on oublie peu à peu l’intrigue improbable et le jeu approximatif pour se laisser bercer par une fable baroque. Un film agréable.

Baikonur de Veit Helmer, avec Marie de Villepin, Alexandre Asochakov, Allemagne/ Russie/ Kazakhstan, 2010, 94 min, sortie le 23 octobre 2013.