
Agenda cinéma de la semaine du 8 juin
C’est mercredi, c’est l’agenda ciné. Au programme des dinosaures, de la neige, du cinéma dans du cinéma…
Jurassic World : Le monde d’après
Les dinosaures les plus cultes de l’histoire du cinéma sont de retour. Tout les ingrédients du succès de la franchise sont réunis mais malgré des dinosaures réalisés avec des effets spéciaux impressionnants, la magie du début et le frisson devant les dinos n’y sont plus. Un divertissement qui vaut le détour mais sans plus…
All eyes off me
La réalisatrice Hadas Ben Aroya dresse, dans All eyes off me, un triptyque de personnages en quête de sens et de sensations. Le film explore le rapport pulsionnel d’une génération au sexe et la définition de l’intimité, une œuvre charnelle qu’on a adoré.
La chance sourit à Madame Nikuko
Après Les enfants de la mer, Ayumu Watanabe revient avec un film d’animation atypique dans lequel le regard d’une adolescente se pose sur sa mère ronde et bruyante qui va à l’encontre de tous les diktats patriarcaux. Sur fond de décors sublime Ayumu Watanabe questionne les relations familiales, la normativité, la honte dans une histoire mère-fille touchante.
Anatolia
Yusuf et Memo sont meilleurs amis, Memo tombe mystérieusement malade et Yusuf décide de l’aider en affrontant l’administration de leur pensionnat, mais une tempête de neige bloque l’établissement. Ferit Karahan réalise un huis-clos glaçant dans un pensionnat pour garçons kurdes dans les montagnes de l’Anatolie où élèves et professeurs se renvoient la balle pendant que les heures menacent d’emporter Memo. Un drame qui dépeint, sans caricature, une société figée, incapable de communiquer.
The earth is blue as an orange
Le documentaire à double focale de l’ukrainienne Iryna Tsilyk primé en 2020 au festival de Sundance ressort en salles. Il suit une mère et sa fille, qui après l’invasion de la Russie dans le Donbass en 2014, mettent en scène une fiction inspirée de leur quotidien. Le film dont le nom est tiré du vers d’Eluard pose la question de pourquoi rejouer la guerre lorsqu’on la vit. Iryna Tsilyk y répond en posant un regard doux et attentif sur cette famille dans laquelle la volonté de créer semble faire obstacle à la barbarie.
© Visuel : Affiche All Eyes Off Me