Les acteurs culturels dans l’indécision face aux annonces du gouvernement
À l’heure où le variant Omicron continue d’alimenter les contraintes du milieu culturel, certains représentants ont pu s’entretenir avec les ministres Roselyne Bachelot, Jean-Baptiste Lemoyne et Bruno Le Maire afin de trouver de nouvelles solutions.
De nouvelles mesures ont pu être mises en place à la suite d’un entretien ayant eu lieu hier en visioconférence entre plusieurs représentants du monde du spectacle avec Roselyne Bachelot, ministre de la culture, Jean-Baptiste Lemoyne, ministre du Tourisme, des Français de l’étranger, de la Francophonie et des PME, et Bruno Lemaire, ministre de l’économie.
Le soutien à la filière Spectacle vivant théâtral s'organise. A l'issue de la réunion de ce jour avec @R_Bachelot & @BrunoLeMaire, l'ASTP travaille, à la demande du @MinistereCC , au remaniement des dispositifs de fonds d'urgence et de compensation annulation en faveur du secteur
— ASTP (@ASTP_asso) January 6, 2022
Les jauges pour les concerts sont désormais limitées à 2000 places, avec une fermeture des stands de boissons et de nourritures dans les stades, ainsi qu’une fermeture des fosses afin de réduire au maximum les contacts.
Une prise en charge des coûts fixes a également été mise en place. Certaines entreprises issues du spectacle ont souscrit à un PEG, qui correspond à un prêt garanti par l’État pour éviter des pertes d’argent en cas d’annulations. Une demande de décalage ou d’étirement des remboursements de ce prêt a également été instaurée dans le but d’aider au maximum le secteur.
Le PRODISS, comité interministériel qui réunit certains acteurs du secteur au côté de trois pôles qui réunissent l’économie, la culture ainsi que le travail, a également été mis en place pour réfléchir quotidiennement à de nouvelles mesures. Il a pour but d’aider le spectacle vivant à se relever à chaque éventualité d’annulations, selon l’évolution de la situation au fil des mois à venir.
La question du passe vaccinal, qui vient de passer en première lecture à l’Assemblée Nationale, secoue néanmoins l’industrie. Celle-ci craint une perte de spectateurs, accompagnant une perte de bénéfices au vu des contraintes que le passe risque d’imposer, nécessitant un passeport vaccinal complet s’accompagnant d’un test obligatoire. Cette question reste néanmoins en suspens, en attente de l’adoption définitive de la loi.
Visuel : Laetitia Larralde
