
Remaniement à la tête du CSA
Le conseil supérieur de l’audiovisuel (télévision et radio) va changer de main à partir du 24 janvier prochain. L’annonce officielle du nouvel élu qui prendra la tête de la présidence du CSA n’a pourtant pas encore été faite.
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a été créé par la loi du 17 janvier 1989. Il remplace ainsi le CNCL, qui relayait lui-même la Haute autorité. Il garde comme principe celui de veiller à la bonne application de la liberté de communication (loi de 1986).
Le rôle de cette autorité est capital puisqu’elle s’assure de l’impartialité des chaînes publiques, veille au respect du pluralisme politique et à l’honnêteté de l’information. Elle a également comme mission de surveiller le respect des quotas de chanson française par les radios et bien sûr de contribuer aux actions en faveur de la cohésion sociale et à la lutte contre les discriminations dans le domaine de la communication audiovisuelle.
Le CSA était jusqu’alors dirigé par un Collège de neuf conseillers. Trois d’entre-eux étaient nommés par le Président de la République, trois autres par le Président de l’Assemblée nationale et les trois derniers désignés par le Président du Sénat. Ils sont renouvelables tous les deux ans; seul le Président du conseil siège durant une période de six ans. Le Collège des huit conseillers n’est pas remanié, c’est la présidence du CSA qui va changer.
Le mandat de l’actuel Président (du CSA), Michel Boyon, prendra fin très prochainement, il faut donc lui trouver un remplaçant. C’est Aurélie Fillipetti, qui est en charge du dossier, même si la décision finale revient au Président de la République. Tandis que certaines rumeurs vont bon train autour de la désignation d’un successeur, le nom n’est pas encore évoqué officiellement. Petit changement tout de même, dans la composition collégiale puisque la tête du CSA devrait être confiée à trois membres distincts, trois personnalités fortes qui devraient être féminines pour la plupart (selon les souhaits du Ministre de la communication et de la culture).
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3 thoughts on “Remaniement à la tête du CSA”
Commentaire(s)
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Crantor
Beaucoup d’approximations dans cet article.
Exemple, le collège ne devrait pas être remanié…
Faux car il s’agit de nommer trois nouveaux conseillers dont le President !
Marie Pichereau
Bonjour,
Merci de l’attention que vous portez à mon article. Il n’y est pas écrit que le collège ( huit conseillers) « devrait être remanié » mais « n’est pas remanié » dans son intégralité.
En effet, il s’agit de la présidence du CSA, qui au lieu d’être assurée par une personne, « devrait » (selon les souhaits du Ministre de la Culture) comprendre après le remaniement « trois membres distincts » au lieu d’un seul Président. La composition collégiale devrait certes changer de main après la nomination d’un nouveau Président (après une période de deux ans), mais l’article porte surtout sur la succession de Michel Boyon dont les six ans se sont écoulés. Il ne « s’agit pas de nommer trois nouveaux conseillers dont le President ! » puisque Françoise Laborde et Francine Mariani-Ducray (Conseillers désignés par le Président de la République avec Michel Boyon) resteront à leurs postes respectifs jusqu’en janvier 2015 et janvier 2017. C’est donc uniquement la Présidence du CSA qui est modifiée ( titre : Remaniement à la TÊTE du CSA) est non pas le Collège.
Très cordialement
Pichereau Marie
Jean-Marc Crantor
Bonjour,
merci de votre réponse. Je suis d’accord sur le changement de tête de l’instance. Mais celui-ci s’accompagne d’un renouvellement du Collège puisque deux autres conseillers vont être nommés pour remplacer R. Arhab et A. Méhar dont les mandats sont également terminés.
Je me permets d’insister car vous ecrivez “le college des huit conseillers n’est pas remanie, c’est la présidence du CSA qui va changer”. Je vous signale aussi que la durée du mandat est de six ans pour TOUS les conseillers.
Par ailleurs, le souhait de la ministre de la Culture et de la Communication semble peu réaliste dans la mesure ou la loi prévoit un President pour diriger l’instance et non une direction collégiale. Sans modification de la loi, je ne vois pas comment cette idée pour s’appliquer. Et compte tenu des délais, c’est mort !
Cordialement