
La Maison Camille Fournet lance le prix Équinoxes avec la première lauréate, Maude Maris, et Virginie Ledoyen
Deux fois par an, le 21 septembre et le 21 mars, la Maison de maroquinerie Camille Fournet choisit un artiste et l’aide à se faire connaître à l’international. La première lauréate du prix Équinoxes est Maude Maris. Elle répondait ce dimanche 23 septembre, à la boutique de la rue Cambon aux questions de la comédienne Virginie Ledoyen sur son oeuvre inaugurale : Premier acte (2018).
La foule était nombreuse et élégante pour assister au premier acte du nouveau prix imaginé par Françoise et Jean-Luc Déchery, à la tête de la Maison Camille Fournet depuis 1994, et amateurs d’art depuis toujours : sous leur influence Camille Fournet travaille avec des artistes depuis les années 1990, notamment Fabrice Hyber qui a travaillé avec la manufacture. Ils ont également crée avec leur fille, en parallèle de leur activité principale, le Festival Éclats dans les années 2010. Au printemps encore, ils proposaient à leurs cercles de visiter l’exposition Artistes et Robot en privé et d’assister à une performance de Jacopo Baboni Schilingi, Argo, au Grand Palais (lire notre article). Désormais, c’est deux fois par an, aux deux équinoxes que la Maison Camille Fournet remettra un prix à un artiste contemporain et l’aidera à se faire connaître à travers le monde.
Equinoxes 1 couronne le travail de la plasticienne Maude Maris, qui est présenté jusqu’au 19 mars à la boutique du 5, rue Cambon. Lors du vernissage de ce dimanche 23 septembre, la Maison Camille Fournet a demandé à une autre artiste, sensible et créative, la comédienne Virginie Ledoyen de poser quelques questions à la lauréate. Jouant entre la 2D et la 3D, son oeuvre élégante et mystérieuse est encastrée dans l’architecture de la boutique. Subtile, elle contient en son arrière-fond des reliefs de découpes de cuir. Représentée par la galerie Pi Artworks à Londres et Istanbul, Maude Maris expose souvent en France. Le prix Equinoxes va lui certainement lui permettre de gagner la Chine et le Japon où la Maison Camille Fournet est très connue.
visuel : Premier acte, Maude Maris, 2018, 160 x 130 cm, huile sur toile photo : Rebecca Fanuele
Photos du vernissage : Maude Maris et Virginie Ledoyen en dialogue devant l’oeuvre (c) YH