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Les sorties cinéma du mercredi 8 mars

Les sorties cinéma du mercredi 8 mars

08 March 2023 | PAR Juliette Brunet

En ce mercredi 8 mars, voici notre sélection cinéma dédiée aux femmes !

Mon crime de François Ozon

Le nouveau film de François Ozon sort en salle ce mercredi : une adaptation de la pièce de théâtre éponyme de Georges Berr et Louis Verneuil, écrite en 1934. Dans le Paris des années 30, la jeune actrice Madeleine Verdier, incarnée par Nadia Tereszkiewicz, dépourvue de talent et de revenu, est accusée du meurtre d’un célèbre producteur qui l’a agressé sexuellement. Avec l’aide de son amie Pauline, jouée par Rebecca Marder, avocate au chômage, elle se trouve acquittée pour légitime défense. Ce crime marque le commencement d’une nouvelle vie, d’une série de gloires et de succès… jusqu’à ce que la vérité éclate au grand jour. Avec Isabelle Huppert, Fabrice Luchini ou encore André Dussollier, François Ozon signe film enlevé et décapant, avec l’énergie et l’humour du théâtre de boulevard.

 

Comme une actrice de Sébastien Bailly

Avec Julie Gayet, Benjamin Biolay et Agathe Bonitzer, Sébastien Bailly réalise une comédie dramatique interrogeant l’invisibilisation des actrices, une fois passée la cinquantaine. Anna, actrice proche de la cinquantaine, est quittée par son mari, Antoine, metteur en scène de théâtre. Prête à tout pour ne pas le perdre, elle va jusqu’à prendre l’apparence de la jeune femme avec laquelle il entretient une liaison grâce un élixir magique. Jusqu’à ce que ce double jeu se retourne contre elle… Avec ce premier long métrage, Sébastien Bailly mêle gravité et légèreté, fantastique et réalité contemporaine avec finesse et intensité ! 

 

Women Talking de Sarah Polley

D’après le roman de Miriam Toews, Sarah Polley met à l’écran les femmes d’une communauté religieuse isolée, les contradictions et les difficultés qu’elles rencontrent pour réconcilier leur foi et la réalité de leur existence. À la suite d’une série d’agressions sexuelles systémiques commises par les hommes de la colonie, elles doivent décider de leur destin collectif alors qu’elles sont coupées du monde moderne. Subies par nombre de femmes pendant leur sommeil, ces viols sont le fait des hommes, qui les droguent à leur insu, et non des délires inspirés par le diable comme ces derniers ont voulu le leur faire croire. Incarnées par les remarquables Rooney Mara, Frances McDormand, Claire Foy ou encore Jessie Buckley, ces femmes n’ont alors que quelques heures pour décider de pardonner ou de quitter la communauté…

 

Toi non plus tu n’as rien vu de Béatrice Pollet

Béatrice Pollet consacre son nouveau film à l’énigme absolue que constitue le déni de grossesse. Avec un titre évocateur, qui s’adresse également aux spectateurs, le film retrace l’histoire d’une femme atteinte d’un déni de grossesse total, issue d’un milieu aisé et éduquée. Mis au monde une nuit de sidération dans sa cuisine, elle abandonne son nouveau-né dans un sac-poubelle sans qu’elle semble en garder souvenir. S’ensuit le procès de cette mère accusée d’infanticide, ou le discernement de l’accusée est sans cesse remise en question ; est-elle leurrée par son corps ou excelle-t-elle à duper tout le monde ? S’inspirant de faits réels, ce film se penche sur le déni de grossesse, pour questionner en filigrane la signification de qu’enfanter veut dire dans une société qui associe inextricablement féminité et maternité.

 

Femme de mère en fille de Valérie Guillaudot

Dans ce film documentaire, la caméra de Valérie Guillaudot suit trois parcours de femmes sur plus d’un siècle, ceux de Marie, Odile et Valérie. Née en 1902, Marie a eu 10 enfants dans une France agricole et catholique. Sa fille Odile ne voulait pas d’enfants et souhaitait se libérer des contingences domestiques : elle devient institutrice et citadine dans les années 50. Installée en Ariège, Valérie, la troisième génération, se sent piégée par sa vie de mère de famille en dépit des émancipations professionnelles et sexuelles permises par les mobilisations féministes. Avec l’analyse de l’historienne Michelle Perrot, la réalise vient questionner et imager un siècle d’émancipation au sein de la sphère familiale, aux travers des différentes vagues du féminisme.

 

© Affiche du film Mon Crime de François Ozon 

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