Arno enchante son public au Casino de Paris
Alors que le dernier album d’Arno “Brussld” est arrivé 6e des ventes en son pays, le Belge le plus adulé de la chanson depuis Jacques Brel était en concert exceptionnel au Casino de Paris, hier soir. Toutelaculture a eu la chance d’être dans une salle bouillonnante de joie de vivre et d’émotion.
Sans première partie, ni autre fioritures, Arno est arrivé directement sur la scène d’un Casino de Paris bondé et qui connaissait par cœur toutes ses chansons. Tout de noir vêtu, élégant, et puissant, à son habitude, il était entouré de ses quatre musiciens (dont l’époustouflant Serge FEYS au piano et à l’accordéon) et d’une choriste à la voix de cristal, Sabrine EL KOULALI. Arno s’est d’abord concentré sur les morceaux de son dernier album, “Brussld”, écrits en Anglais et en Français, avant d’entonner ses plus grands “tubes”.
Alternant titres rock, saturés de guitare électrique et mélodies plus douces-amères, Arno a soufflé l’énergie et l’émotion au rythme de son micro se balançant d’une main à l’autre. Commençant avec une version speed de “Mademoiselle”, il nous a introduit avec beaucoup d’humour et son accent inoubliable “Elle chante quand elle danse”, chanson écrite pour consoler son fils d’un chagrin d’amour. Accompagné par le piano solo de Serge Feys, il a bouleversé la salle avec “Quelqu’un a touché ma femme”.
Puis, le chanteur et son groupe se sont lancés dans une folle course du mélange des genres, où le rock le disputait aux flons flons du bal et où la voix de Sabrine El Koulali soutenait des rythmes orientaux entremêlés. Il a notamment interprété le titre “Ca monte” qu’il a composé pour le sympathique film de Nabil Ben Yadir, Les barons. Puis, autre temps fort, et toujours sur fond de piano Solo, Arno a introduit sa reprise de “Get up, Stand up” par un commentaire sur la fin du socialisme qu’on trouverait plus dans les salons de coiffures qu’à l’assemblée du peuple…
Enfin, estimant que les Belges étaient laids mais qu’avec eux, on savait faire la fête, le chanteur s’est lancé dans un chapelet entraînant de ses chansons les plus connues, dont “Oh la la la!” et “Putain, Putain” , repris en chœur par le public. Les paroles de cette dernière chanson : “Putain, Putain/ C’est vachement bien / Putain, Putain /Nous sommes quand même tous des européens” était une bonne manière pour Arno de terminer sur la présentation de ses cinq musiciens cosmopolites et de reprendre le dernier refrain sur fond d’Ode à la joie.
Les bis ont ravi le public notamment, le toujours éblouissant “Les yeux de ma mère” et en final des finals, “Les filles du bord de mer” qui a duré autant que possible car : “C’est bien mieux que du Prozac”. On ne saurait mieux décrire l’effet de la soirée…
Arno – Les yeux de ma mère
envoyé par rycko35. – Regardez d’autres vidéos de musique.
Toutes les autres dates d’Arno sur son site.