
Persian Garden Party à la galerie Nicolas Flamel à Paris
La galerie spécialisée dans la découverte de l’art iranien propose de découvrir jusqu’au 31 juillet 2015 les œuvres de 20 artistes iraniens contemporains, dépositaires créatifs des traditions iraniennes dans le monde moderne et émissaires talentueux du dialogue entre l’Orient et l’Occident.

Iron & Feather 1, 2014 – From the Bright series Watercolour on museum paper 70 x 50 cm
Persian Garden Party… Voilà un bien joli nom pour intituler la nouvelle exposition de la galerie Nicolas Flamel jusqu’au 31 juillet. Ce titre a pour origine la célèbre phrase dans Candide de Voltaire, « Il faut cultiver notre jardin », trouver des solutions pour embellir et améliorer le quotidien dans un monde tremblant de peurs diverses.

Unique piece Front is Just Rear But Transfigured Jacques Lacan, 2012 Fiberglass & Mirror 110 x 35 x 35 cm
Résonnance d’actualité au regard des crises économiques, religieuses, politiques et environnementales, « Il faut cultiver notre jardin » est une métaphore intelligente et poétique pour résumer l’esprit des 20 artistes iraniens rassemblés dans ce group show.
Ces hommes et ces femmes, jeunes ou plus âgés, ont le souci d’entretenir le jardin de l’imagination et de la création. Ils y font pousser leur inspiration et de ces fleurs délicates aux styles et aux motifs différents s’échappent des parfums d’amour, d’optimisme et de liberté.

East is East West is West, 2015
Acrylic, Gouache, Metalic Paint, Gold Leafs on Canvas Diptych 153 x 122 cm (each)
Ces fleurs sont le passé et la tradition. Les allées du jardin idéal, soignées par ces botanistes du pinceau, du dessin et de la sculpture, regorgent de références historiques (les monarques kadjars de Bozorgmehr Hosseinpour, Persépolis), littéraires (les poèmes de Rumi et la calligraphie) et artistiques (les feuilles d’or).

Sweet, 2015
Acrylic on varnish patent artificial leather 120 x 160 cm
Dans ce jardin se trouvent aussi les pétales d’aujourd’hui et de l’Occident. Elles cohabitent avec les fleurs de la tradition, comparables aux connexions de l’oeuvre de Azadeh Ghotbi.
Par exemple, chez Mamhmoud Sabzi, les cow-boys, évocation mythique des Etats-Unis, sont au cœur de la calligraphie et des feuilles d’or, allusion au dilemme de tout artiste iranien parti vivre à l’étranger. Autre exemple, A1one est un artiste de street art mais fidèle aux pratiques artistiques de ses ancêtres.
D’autres suggèrent dans leurs travaux les grands couturiers, adoptent dans leurs installations des vidéos et des représentations abstraites et conceptuelles, proches des projets architecturaux occidentaux.

Mais dans ce jardin certaines fleurs piquent et se touchent du bout des doigts. Ce sont les œuvres politiques et sociales. Malgré le vent obscurantiste qui veut les arracher, ces fleurs restent debout et ne plient pas sous la menace, désireuses de dégager elles aussi le parfum de l’espoir.
Christophe Dard

The Falling Love, 2014 – From the Dots series Spray, Acrylic on canvas 100 x 100 cm
INFORMATIONS PRATIQUES :
Persian Garden Party
Jusqu’au 31 juillet 2015
Galerie Nicolas Flamel
216 rue Saint-Martin 75003 Paris
01 42 71 87 83
www.galerienicolasflamel.fr
Articles liés
One thought on “Persian Garden Party à la galerie Nicolas Flamel à Paris”
Commentaire(s)
Publier un commentaire
Votre adresse email ne sera pas publiée.
Publier un commentaire
Votre adresse email ne sera pas publiée.
Reza Zehbari
Dear sir,I’m very happy to keep u inform that I am an Iranian artist and I will be happy to present my artwork to your website and I will be glad to send you some photos of my art work as samples.waiting your answer eagerly.
Thanks a lot for your prompt reply.
Reza Zehbari