Chanson
[Live report] Feloche à la Maroquinerie : décapant et poétique

[Live report] Feloche à la Maroquinerie : décapant et poétique

26 January 2014 | PAR Marie Boëda

Jeudi 23 janvier, la Maroquinerie de Paris proposait un concert aux airs d’ailleurs avec Feloche. Voyage de sensations et de souvenirs, le chanteur extatique nous a emmenés aux quatre coins du monde. Un quatuor de musiciens pêchus, avec un jeu de scène rocambolesque !

Un deuxième album Silbo sorti en octobre 2013 laissait rêveur le public de Felix ou Feloche ou Filoche, selon l’acoustique Dr John. Dans cet album, on commence bien sûr par Silbo, la fameuse chanson au langage sifflé pratiqué sur l’île de Gomera dans les Canaries. Originale et entraînante aux notes nostalgiques, la chanson très intime de Feloche parle de cette expérience fabuleuse qu’il a vécue plus petit aux côtés des Gomeros.

Aux anges le public en redemande et Feloche n’est pas avare. Il tutoie son public comme s’il n’était qu’un ou comme s’il nous parlait à chacun… Entourée de musiciens éclectiques, la diva, au registre de voix élastique qui accompagne notre oiseau migrateur nous illumine de sa bonne humeur. Violon, contrebasse, samples, cuivres, accordéon accompagnent la mandoline indissociable du chanteur. On a même eu le droit à quelques notes de trompette par l’insatiable compositeur qui a pratiqué l’instrument au conservatoire.

Tout en complicité avec Feloche, son groupe l’escorte dans ce parcours livré à la nostalgie des pays lointains avec Silbo, NYC, Je ne mange pas 6 jours, mais pas seulement : Paris est souvent cité ; une douce insouciance se glisse avec A la légère. Dans la salle ronde et feutrée de la Maroquinerie, malgré la chaleur qui émane des musiciens, portés par les chansons, on sentirait presque une brise du haut d’une montagne nous caresser le visage. Pour finir On va ouh du dernier album… on ne sait pas mais on vient avec vous ! Un moment dément et plein d’émotions, on n’oublie pas l’originale première partie avec Bertrand Crimet, magicien mime qui a bien chauffé la salle.

Photos (c) : Marie Boëda

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