
Une décennie pour les Subsistances
Le laboratoire international de création artistique a dix ans. “Les subs” comme les amis de la création contemporaine les appelle. Et cela est plutôt un fait rare. Retour sur un succès.
En 1998, La ville de Lyon consacre le site historique des Subsistances à l’activité artistique et culturelle, et c’est en 2003 que Guy Walter et Cathy Bouvard reprennent la direction des Subsistances et créent le Laboratoire international de création artistique, pour être exact nous dit Cathy Bouvard, “c’est en janvier 2004 que le lieu renaît.”
Elle dit :”L’institution a évolué en 10 ans. Les missions ça a été d’être une résidence d’artistes pour les scènes les plus contemporaines”. Il est vrai que rares sont les espaces si vastes. Ce sont 9000 m2 qui sont dédiés au spectacle vivant le plus vibrant. Cathy Bouvard parle de “lieu refuge”. Très vite, sont mis en place des weekend de créations qui permettent de “créer des confrontations”. “Il y avait au départ deux weekend de création, le premier n’avait pas de nom « weekend d’ouverture » où Steven Cohen et Mathurin Bolze étaient déjà là. La dixième édition vient de se clore, elle portait le nom de “ça va” en réponse au “marasme ambiant”. Il y a dans l’idée des subsistances cette croyance forte : “les artistes contemporains peuvent avoir un point de vue différent sur la société”.
Eux voulaient mettre en place quelque chose de différent. “On a redemandé à Steven Cohen de jouer Le Chandelier, et c’était la dernière fois, physiquement, cela devient trop difficile.
Aujourd’hui 38 000 spectateurs par an se réunissent lors du festival qui est à la fois un espace de création, de résidence et de présentation. 10 000 spectateurs pour chaque Weekend de création. Un espace à la vitalité indéniable, rare par la perméabilité de ses espaces.