
L’interculturel en festival au Théâtre de l’Opprimé
Du 21 mai au 3 juin, l’exigeant Théâtre de l’Opprimé programme un festival au nom militant. Migractions, pour la cinquième année, croise spectacle et musique.
Festival multidisciplinaire où « les générations dialoguent, les nationalités se rencontrent et les genres se croisent », MigrActions affirme la rupture des frontières géographiques, politiques et artistiques. Convaincus qu’au-delà des valeurs esthétiques, l’art peut et doit être un lieu de dialogue et réflexion éthique et politique, les organisateurs de cette manifestation invitent chaque année des artistes de continents et d’origines différents à se retrouver dans un espace de métissage culturel et de reconnaissance réciproque.
A découvrir ou à redécouvrir, le 28 mai, le formidable travail de Stéphanie Fumex sur l’oeuvre d’Egon Schiele. La peinture devient mouvement ici. Un grand coup de coeur de la rédaction ( voir notre critique ).
Les familles seront ravie d’une programmation attentive à des spectacles jeune public et non pour enfant. L’Histoire du soldat, qualifiée par Cocteau, d’«opéra sans chanteur», combine étroitement la musique de scène, le récitatif, le mime, les dialogues, et la danse.
La musique voyagera du côté du Brésil avec les concerts, tous en date unique, de Toninho Do Carmo, Romulo Marques, Caixa de Odio, de la Russie avec Vadim Piankov ou encore le Cameroun de Patrick Bebey.
Migractions c’est aussi de la danse, du théâtre forum,des expositions,de la bande dessinée, des lectures…