
Une playlist sans hip-hop dedans
Cette semaine Brittany Howard, Alex Ebert, La Maison Tellier, Laurent Couson et Tau.
Stay high — Brittany Howard
C’est la nouvelle sensation américaine, tout en velours de blues et de soul ; on pourrait parler de Prince mais ce serait trop facile. Juste fermez les yeux et laissez venir à vous les bonnes vibes de la diva.
Her love — Alex Ebert
Dans la même veine américaine, un peu plus planante, un tout petit plus weird, l’ex Edward Sharpe & The Magnetic Zeros joue quasiment sur le plan fixe d’un postérieur exquis (clin d’œil au “Look” de Sebastien Tellier) qui progresse jusqu’aux retrouvailles amoureuses. Une carte postale du paradis.
Laisse les dire — La Maison Tellier
Changement de décor et surprise surprise : on peut écrire des textes ados en français sans se trouver en train de rapper. On peut parler de la banlieue grise, de l’envie d’être regardée, être aimée et puis pas du tout… Surtout pas. Tout cela est bien raconté dans ce nouvel album intitulé « Primitifs modernes ». On ne peut pas dire mieux.
It’s already written — Tau
Tau ? La dix neuvièmes lettre de l’alphabet grecque mais aussi la protéine associée aux microtubules qui s’agrège dans certaines maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer et, enfin, cette musique un peu psychédélique produite par l’étrange Sean Mulrooney qui combine le drone et les rythmes tribaux en toute virtuosité.
Evening tears – Laurent Couson (feat. Charles Schillings)
Avec son Electro Symphonic Project, le talentueux Laurent Couson a convaincu Claude Lelouch et Charles Chillings de se réunir pour cette première vidéo. Le moment est solennel quand electro et symphonique coexistent sur la grande scène où musiciens et danseurs partagent un espace de rencontre et de créativité. Un projet à vivre live le 8 octobre à la Seine Musicale.
visuel : Laurent Couson à la Seine musicale, affiche