
Une playlist de petit commerçant
Cette semaine Lord Apex & V. Don, Silly Boy Blues, Régina Demina, Ariel Pink et Keleketla !
Life goes on — Lord Apex&V.Don
On va continuer nos petites affaires, sans même s’en rendre compte, toujours les mêmes itinéraires, la même solitude rompue parfois d’un regard, un appel ou alors, « est-ce que tu me vois ? » . La vie suit son cours c’est sûr, c’est bien ce qu’il y a de plus affolant.
Sherpherd Song (Henrik Schwarz remix) — Keleketla !
Henri fait des siennes et cette fois il s’en sort plutôt pas mal, pour tirer une verve lugubre à souhait de ce qui pourrait se résumer à une danse solaire, afro-quelque chose, afro tout court. En fait le duo londonien Coldcut. On danse et on pleure, c’est l’époque qui veut ça.
Couzin — Regina Demina
Ralenti vers le cocktail du jour, les grosses bécanes de Jul’ , les “Bonnie bananaries” de Bonnie Banane… La Corine du pauvre ? Il y a un peu de tout ça dans mon Couzin, l’histoire n’est pas nouvelle elle doit bien remonter au XVIIème siècle. À réviser de près en prévision du bac de français.
Goodbye — Silly boy blue
Pour ceux qui veulent pleurer, c’est par ici ; un peu de cette voix rauque que l’on garde bien au fond et des images de troublante poésie à la sauce de ton journal intime. Tout va bien se passer comme l’on dit lorsque l’on s’apprête à faire sa déclaration. Les paroles forcément, vous les connaissez.
Buned out love — Ariel Pink
Pour finir, quelques archives issues de la collection de cassettes audio du Ariel’s Pink Haunted grafitti, cet été mexicain qui va pousser Ariel Rosenberg au sommet de l’underground du début des années 2010. On cherchera dans cet amour brûlé et brûlant ce qui a fait de cette vibration low-fi et crasseuse la bonne mesure de la dialectique de la pop. Quelque chose d’à la fois touchant et d’incertain, l’insignifiance qui tourne à la grâce.
Visuel : Couzin — Regina Demina