Musique
Une playlist de petit commerçant

Une playlist de petit commerçant

01 November 2020 | PAR Antoine Couder

Cette semaine Lord Apex & V. Don, Silly Boy Blues, Régina Demina, Ariel Pink et Keleketla !

Life goes on — Lord Apex&V.Don  

On va continuer nos petites affaires, sans même s’en rendre compte, toujours les mêmes itinéraires, la même solitude rompue parfois d’un regard, un appel ou alors, « est-ce que tu me vois ? » . La vie suit son cours c’est sûr, c’est bien ce qu’il y a de plus affolant.

Sherpherd Song (Henrik Schwarz remix) — Keleketla !

Henri fait des siennes et cette fois il s’en sort plutôt pas mal, pour tirer une verve lugubre à souhait de ce qui pourrait se résumer à une danse solaire, afro-quelque chose, afro tout court. En fait le duo londonien Coldcut. On danse et on pleure, c’est l’époque qui veut ça.

Couzin — Regina Demina

Ralenti vers le cocktail du jour, les grosses bécanes de Jul’ , les “Bonnie bananaries” de Bonnie Banane… La Corine du pauvre ? Il y a un peu de tout ça dans mon Couzin, l’histoire n’est pas nouvelle elle doit bien remonter au XVIIème siècle. À réviser de près en prévision du bac de français.

Goodbye — Silly boy blue

Pour ceux qui veulent pleurer, c’est par ici ; un peu de cette voix rauque que l’on garde bien au fond et des images de troublante poésie à la sauce de ton journal intime. Tout va bien se passer comme l’on dit lorsque l’on s’apprête à faire sa déclaration. Les paroles forcément, vous les connaissez.

Buned out love — Ariel Pink

Pour finir, quelques archives issues de la collection de cassettes audio du Ariel’s Pink Haunted grafitti, cet été mexicain qui va pousser Ariel Rosenberg au sommet de l’underground du début des années 2010. On cherchera dans cet amour brûlé et brûlant ce qui a fait de cette vibration low-fi et crasseuse la bonne mesure de la dialectique de la pop. Quelque chose d’à la fois touchant et d’incertain, l’insignifiance qui tourne à la grâce.

Visuel : Couzin — Regina Demina

“Les adieux au général”, le culte De Gaulle décrypté par Judith Cohen Solal et Jonathan Hayoun
Michel Didym : “dans Habiter le temps, la maison est un personnage central”
Antoine Couder
Antoine Couder a publié « Fantômes de la renommée (Ghosts of Fame) », sélectionné pour le prix de la Brasserie Barbès 2018 et "Rock'n roll animal", un roman édité aux éditions de l'Harmattan en 2022. Auteur d'une biographie de Jacques Higelin ("Devenir autre", édition du Castor Astral), il est également producteur de documentaires pour la radio (France culture, RFI).

Publier un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Your email address will not be published. Required fields are marked *


Soutenez Toute La Culture
Registration