
THE GARDEN : OVNI
Définir the Garden se résume à définir l’indéfinissable. Comment comprendre quelque chose que l’on ne conçoit pas ? Les deux jumeaux américains, au sortir d’un premier album basse + batterie et quelques modeling pour Louis Vuitton, ont tout tenté. Leurs projets solos, mixé avec la veine primaire de leur groupe commun donne The Garden. Un mélange de punk, d’hip-hop, d’électro. Ils n’ont de limite que leur envie. Et ça se ressent sur scène.Entre différentes roulades, ces deux bêtes de scène se donnent à fond pour vivre leurs chansons, sans vraiment une seule seconde de pause. L’enchaînement frénétique donne au live une essence énergétique qui leur sied si bien. Ils sont là pour délivrer un maximum de compositions en un temps donné. Pas l’temps d’niaiser, comme on dit chez nous.
Entre loops mélangés de riffs énervés, les deux californiens nous délivrent ce qui ressemble a une thérapie de groupe. Chacune de personnes, en fosse ou non, se plonge dans un état de transe où crier les paroles devient compulsif.
Une chose étonne, et c’est bien là tout l’art des Garden, c’est le son de la basse. Indescriptible, il est exactement le même qu’en dématérialisé, et définit à lui seul presque toute l’identité du groupe. Entre morceau punk, set de rap, et musique électronique, les jumeaux Fletcher et Wyatt Shears rendent sur scène exactement ce que l’on attend d’eux dans l’écoute de leur cinq différents albums, sortis entre 2013 et 2018. De l’énergie, énormément, et un son inimitable.