
La playlist Kiss kiss bang bang
Toute La Culture est en plein crowdfunding… Ça se voit et ça s’entend! Après la Playlist “Du fric pour notre site“, voici du bang bang kiss kiss pour votre dimanche. Cette semaine Saint-Germain avec OUmou Sagaré, Natalie Prass, Irène Dresel, Daniel Blumberg et 77 :78.
Love said (let’s go)- 77 :78
Au départ un vinyle en tirage limité qui finit par faire le buzz et on comprend bien l’intention, un air de flûte (mais c’est un synthé) qui embrasse dans son delta un peu de jazz et un peu de soul sous la rythmique guitare nonchalante. On parle de King Tubby c’est un peu exagéré mais ça donne l’idée d’une certaine ouverture d’esprit qui affleure gentiment dans ce que l’on pourrait finalement appelé une musique des îles (ici de Wight où le disque a été enregistré).
Fadjamou (St-Germain remix) – Oumou Sangaré
On reste dans les parages, dans cette façon de chalouper autour du titre culte de la diva malienne. Saint-Germain dans toute sa modestie légendaire de DJ. Accompagner, renforcer et presque coussiner le groove. Jamais un son plus haut que l’autre. Des valeurs qui nous ramènent loin en arrière, il y a 30 ans lorsque le Rex club lançait la musique, et Saint-Germain lui-même qui en sera l’invité d’honneur le 17 mai prochain.
Medusa – Irène Dresel
Changement de décor, de textures également avec celle que l’on a pu découvrir au festival « les femmes s’emmêlent » La productrice et plasticienne a remisé son univers floral pour les bougies un peu plus mystiques de ce Medusa toujours aussi caverneux, un peu gothique qui cherche les portes d’entrée vers les mondes cachés.
https://www.youtube.com/watch?v=gWBlrXSol-4&feature=youtu.be
Minus – Daniel Blumberg
En atterrissage ou encore suspension ? Dripping des âmes langoureusement enlacé dans les volutes du violon de Billy Steiger. Blumberg revient de loin, d’un voyage aux portes d’une perception qui finit par dérailler (rupture sentimentale, séjour en clinique). L’album à paraître début mai s’annonce libérateur.
Short Court Style – Natalie Prass
On sentait bien que Natalie était tombée amoureuse d’une pop mâtinée de R’nB sur laquelle elle pourrait placer sa délicieuse voix de petite américaine blanche de la middle-class. À la production, Mathew White a de nouveau les mains libres et délivre comme à son habitude un travail d’orfèvre où se croisent cette fois Steely Dan et Janet Jackson. Clairement addictif.