
La playlist des commentaires
Cette semaine, on se prépare à un bel hiver avec Ichon, N’to, Columbine, the Bad pelicans et un spécial tribute to David Bowie.
Maintenant – Ichon
Comme on lit, « Manque plus que les millions de vues et on est bon » et sans doute, ce n’est plus qu’une question de temps comme dit la chanson et compte tenu du brio de ce collègue de Myth Syzer cette fois indépendant, à l’aise pour balancer un premier disque suffisamment au niveau, touffu et plein de paradoxes, parfaitement mené. Juste ceux qui n’écoutent pas les paroles ne comprendront pas.
The hound – N’to
Comme on lit, « I see him I click » même si d’abord ça s’écoute, ça rentre littéralement dans le corps, ombrageux nous dit-on, sombre et épais… c’est bien par là que ça se passe. Ce qu’on aime aussi, c’est cette pseudo construction en montée effervescente des soirées club du saturday night de boite de ploucs qui nous donne un instant la sensation que l’on est tous ensemble, qu’une gomme magique va effacer les disputes sociales, les classes sociales, les sexes sociaux. Tout. Et tu crois que c’est fini mais ça recommence (5’36)
Pierre, feuille, papier, ciseau- Columbine
Comme on lit, «Putain magnifique ! C’est là que j’suis content d’habiter à Rennes ! » Bah je vais te dire les gars vont marcher c’est sûr parce que tout fonctionne : la jeunesse, l’envie de devenir, des textes construits, inspirés et puis « très beau clip comme on dit ». Bah je te dis c’est juste un plan, ces gars regrettent le lycée c’est tout. Mais il se trouve que voilà, c’est précisément ce que l’on cherchait.
SVRF – The bad Pelicans
Comme on lit, «yeeeeeeeaaahhhh » les petits cousins de feu Cheveu sont partis enregistrer en Angleterre, redire le punk, le DIY et tout le reste, en gros cette même énergie de kids mais en version “Phantom of the paradise”, une quasi-minute de Power Ballade avant le déferlement hormonal et creepy, la blague qui dure et qui fait disjonction avant de s’arrêter net comme la fin d’une hallucination sortie des ténèbres.
Right- David Bowie
Comme on lit, «Right’ is my favorite track from Bowie’s 1975 album » ce qui est également mon opinion. Ce montage promo nous ramène à l’enregistrement de l’album alors que David plantait les graines de la dance qui donneront un jour son « Let’s dance » et surtout dit les choses bien frontalement : plein feu sur le chœur constitué par Ava Cherry, Robin Clark et le grand Luther Vandross qui arrange tout ça. S’il vous plaît, sentez cet alignement/réalignement de la soul, voyez comment David s’aligne à son tour, comment il trouve sa place, comment il finit par applaudir.