Chanson
Véronique Sanson: Dignes, Dingues, Donc… bientôt sur scène à la Salle Pleyel et à l’Olympia [Chronique]

Véronique Sanson: Dignes, Dingues, Donc… bientôt sur scène à la Salle Pleyel et à l’Olympia [Chronique]

03 November 2017 | PAR Jean-Christophe Mary

Voix de légende, textes forts, mélodies pleines de vie, Véronique Sanson est de retour sur scène Salle Pleyel et à l’Olympia pour nous présenter live son dernier Dignes, Dingues Donc, album pop world cuivré dans la continuité de ses années américaines.

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Son histoire et sa voix unique font d’elle l’une des grandes de la chanson francophone. Les fans apprécient « Véro » autant pour son humour et sa gentillesse que cette proximité, cette intimité qu’elle crée avec eux. Quarante cinq ans que ça dure et nous on ne s’en lasse pas. Depuis Amoureuse en 1972, Véronique Sanson a baigné dans tant de courants musicaux de la pop à la world en passant par la soul et le funk qu’elle s’est forgée une personnalité à part dans la variété française.

Dans ce nouvel album, on retrouve les ambiances pop soul de ces « années américaines » qui ont marqué son retour scénique l’an dernier. Ces nouvelles compositions optent pour des structures musicales swing pleine de chaleur, qui débordent largement l’univers soul pop. Cette nouvelle mosaïque sonore construite hors mode et hors temps, devrait vite devenir un classique. D’entrée, le premier titre « Dignes, dingues, donc » est un clin d’oeil au répertoire pop-rock de ces « années américaines « et s’affiche comme un tube en puissance avec ce gimmick au piano, cette tournerie basse batterie implacable, ces chœurs carillonnant en cascade. « Docteur Jedi et Mister Kill » c’est toujours la référence américaine mais cette fois côté sombre, quand elle aborde sans fausse pudeur la violence conjugale avec cette tournerie rythmique entêtante, cette montée de guitare vrombissante sur le final. Des mots adressés à Stephen Stills bien sûr. Suit « Je l’appelle encore », un texte sensible en hommage à sa mère disparue. « Ces moments Là » aurait pu figurer lui aussi sur la trilogie américaine « Le Maudit », « Vancouver », « Hollywood » tant ce titre est chargé d’électricité de la guitare de Basile Leroux, de la basses ronde de Dominique Bertram, le tout tiré vers les cimes par un refrain entêtant.

Sur le swinguant « L’écume de ma mémoire » un piano bastringue et la guitare manouche de Thomas Dutronc s’en donnent à cœur joie. On sourit sur « La loi des poules » chanson fantaisiste pleine de folie douce. Tout au long de l’album, on est sous le charme de sa voix ample, somptueuse au service de cette promenade pop. Authentique, drôle, généreuse, Véronique Sanson fait partie de ces alchimistes sonores qui vous envoient des décharges d’ondes positives, au travers de mots voyageurs qui font du bien. Lors de ses derniers shows parisiens en 2015, on vous le confirme : elle n’a rien perdu de son charisme légendaire. Véronique Sanson reste une artiste authentique, drôle, généreuse. Forcément touchante. Sachez qu’un concert de Sanson à Paris c’est toujours un mini événement. Alors neuf d’affilée…..

30.11 / 02.12 : Salle Pleyel. 252, rue du Faubourg St Honoré, 8 e. Tél. 01 42 56 13 13.
15 et 16 /12 L’Olympia. 28, boulevard des Capucines, 9e. Réservations au 0 892 683 368.

Titres
1. Dignes, dingues, donc…
2. Docteur Jedi et Mr Kill
3. Et je l’appelle encore
4. Ces moments – là
5. L’écume de ma mémoire
6. Zéro de conduite
7. Sans foi ni loi
8. Des x et des i grecs
9. Et s’il était une fois
10. La loi des poules

Infos pratiques

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Jean-Christophe Mary

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