
“Maîtresses femmes”, éloge de l’autonomie au féminin par Steinunn Sigurdardottir
La plus parisienne des auteures islandaises, Steinunn Sigurdardottir, joue avec le genre et le désir dans son nouveau roman, Maîtresses femmes. Un texte faussement léger et vraiment plein de second degré à découvrir dès le 18 mai chez Héloïse d’Ormesson.
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Spécialiste des volcans et un peu rangée avec ses kilos en trop et ses vergetures, Maria a laissé les hommes derrière elle après un grand chagrin d’amour et une fausse couche. Dans l’avion qui la mène à Paris, c’est la rencontre d’une femme, une ténébreuse italienne, qui convainc la dynamique héroïne islandaise que sa vie érotique et amoureuse n’est pas derrière elle.
En nous faisant entrer dans l’esprit et la libido d’une femme de tête prête à évoluer aussi sur les choses du corps, Steinunn Sigudardottir propose une expérience d’identification et de prise de recul maligne et bienveillante. Un texte féministe mais jamais simpliste et qui se lit d’une traite.
Steinunn Sigurdardottir, Maîtresses femmes, trad. Catherine Eyjolfsson, Eho, 224 p., Sortie le 18 mai 2017.
visuel : couverture du livre.