Essais
“Les années Pompidou”, par Sabrina Tricaud

“Les années Pompidou”, par Sabrina Tricaud

24 March 2015 | PAR Jean-Paul Fourmont

Sabrina Tricaud, est agrégée et docteure en histoire, et publie Les années Pompidou.

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QUE RESTE-T-IL DES ANNÉES POMPIDOU
Que reste-t-il aujourd’hui des années Pompidou ?
Le souvenir d’une ère de prospérité, un lave-linge valait 150 euros.
Cette période de 1960 à 1970, marque l’entrée de la France dans la modernité.
Les folies bergères, c’est terminé.
La France a entamé sa révolution industrielle, c’est le début du concorde et TGV.
C’étaient les années heureuses, d’où cette nostalgie sur cette période.

ENTRÉE DANS LA MODERNITÉ
L’entrée dans la modernité, crée des tensions, entre les jeunes et les anciens.
Il faut liquider, mai 1968.
Il y a eu des conflits sur la croissance elle-même, et pas seulement sur les fruits.

POMPIDOU UNE GRANDE CULTURE CLASSIQUE
Quel homme politique aujourd’hui, citerait des vers de poètes latins ou de Paul Eluard, en conférence de presse ?
Il disait : » L’art doit discuter, doit contester, doit protester ».
Il était passionné d’art contemporain.
Il a tenu, la France, pendant mai 1968, et a évité un bain de sang.

L’auteur qui a travaillé à l’association Georges Pompidou, connaît admirablement, cette période.
Elle fait ressortir, les ombres de cette période, et les réussites.
Il y avait 450 000 chômeurs.
Le 2 avril 1974, à 22 h 15, les programmes télévisés sont interrompus, par un flash qui annonce le décès du président Pompidou.
Tout le monde savait qu’il était malade, mais personne n’envisageait une issue si rapide.
LA France à l’époque c’était » l’embêteuse du monde », selon l’expression de Jean Giraudoux dans « L’Impromptu de Paris ».
Le président hollande, qui a voulu incarner une présidence normale, a tenu à revendiquer une certaine filiation morale, avec le président Pompidou.
On regrettera peut-être, que l’aspect politique, ne soit pas plus développé.
Le président Pompidou avait prédit « le crépuscule du marxisme ».

Sabrina Tricaud, Les Années Pompidou, éditions belin, septembre 2014, 313 PAGES, 25 euros.
visuel : couverture du livre

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Jean-Paul Fourmont
Jean-Paul Fourmont est avocat (DEA de droit des affaires). Il se passionne pour la culture, les livres, les gens et l'humanité. Contact : [email protected]

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