Jenny Lysander + Talune(solo)
JENNY LYSANDER : Piers Faccini qui a réalisé et produit l’album, a cherché à habiller la beauté dépouillée que les chansons de Jenny offrent accompagnées de la seule guitare. Le producteur et multi-instrumentiste a travaillé la couleur dominante de l’album et est parvenu à tisser les chansons entre elles dans une infinie variété de tons. Pour ajouter de l’intensité rythmique à l’album, Faccini a fait appel au talent du batteur Italien Simone Prattico, complice de longue date. Il a également convaincu le fameux bassiste Pat Donaldson de sortir de sa retraite pour enregistrer l’album. Viennent à l’esprit les horizons bleus de glace des ciels du Nord, où un soleil d’hiver passe furtivement avant de disparaître à nouveau. Dans le chant et l’histoire de certains titres, comme l’envoûtant Blackbirdou Jag Malade – chanté en Suédois, se distille une mélancolie particulière. Loin des froides rives du désespoir, elle dessine par petites touches une atmosphère chaleureuse… Peu importe le mode mineur, une quiétude certaine y règne et diffuse un sentiment de joie délicate. Cette puissante humeur Nordique, la voix de Lysander la suggère au plus juste, et ses histoires, autre tradition du Nord, sont bien de celles que se racontent les gens de là-bas, quand ils courent la lande en solitaire ou se rassemblent pour chanter.
« Elle sera bientôt la digne héritière de Joni Mitchell, la cousine potentielle d’Emiliana Torrini ou d’Alela Diane. » Les Inrocks
Crédit photo : Piers Faccini
TALUNE (solo) : Talune, groupe à 2 facettes, remue décidément la scène indie folk parisienne. Une facette à 4 personnes d’abord, machine electrofolk offrant un équilibre rare et original d’électro planante et de folk des grands espaces. Une façette solo ensuite avec “Chahut” comme premier EP, véritable condensé de puissance vocale et de picking fragiles évidents, qui est allé séduire jusqu’en Angleterre les oreilles de King Creosote, Will Samson et consorts.
Enregistré dans une chapelle de Basse-Normandie, le Chahut de Talune pourrait s’écouter au pied des pins comme à leur sommet ; tout dépend du recul que l’on veut prendre.
