
Et l’amour Bordel ! Just Cage mêle acrylique et intimité
Pour la 4e fois – et pour la 2e fois hors les murs – la P Art House expose Didier Cagé alias Just Cage. Cela se passe au lieu idéal jusqu’à dimanche 16 octobre et le statement pop de l’acrylique rencontre des superpositions intimes.
C’est donc sur deux étages et sous le titre rock « Et l’amour, bordel ! » que Just Cage expose ses nouvelles créations au lieu idéal.
Surprise et réflexions sur l’art
Dès la vitrine, en suspension, la toile Mediterranée on the rocks saisit et surprend, comme une icône entre bleu Klein et bleu grec. A côté, une installation qui fait un clin d’œil vers Dali et le pop art fait réfléchir sur le statut de l’art. A l’intérieur, le climat est volontiers réflexif : l’artiste interroge l’amour de l’art et la nostalgie du temps des libertés. Alors que l’œil se laisse happer par les œuvres sont sur papier, notamment deux séries de 4 pièces très intimes, l’acrylique et la résine se superposent avec autant de préciosité que d’harmonie dans les Émotions et la Construction. Ce sont quasiment des sculptures. Et sous format plus grand l’Apéro au soleil de l’Italie semble tout autant une promesse qu’un dialogue avec à la fois Matisse et Mondrian.
La force de la toile
Au sous-sol, majestueuses et pour certaines posées à même le sol, les toiles colorées et de grandes tailles nous emmènent en terrain connu avec cet artiste chez qui le non figuratif s’incarne en couleurs fortes. Néanmoins si l’on regarde à l’intérieur de ces grands cadres, les superpositions interrogatives de résine et de peinture se retrouvent.
Le travail de Just Cage est donc encore et toujours en pleine évolution et s’interroge de manière décisive sur son propre champ de superpositions de couleurs.
Du 13 au 16 octobre, le Lieu Idéal, 31, rue Yves TOUDIC, 75010 Paris, 12h-20h.
visuel(c) Mediterranean on the rocks, courtesy of the artist