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[Interview] Emilie Hallard : « je choisis le vide »
Le 3 mai, le vide-dressing Violette Sauvage prendra ses quartiers dans le Carreau du Temple. Le lieu s’habillera également d’une parure culturelle et photographique, laissant le soin à Toute La Culture de présenter une exposition intitulée Pandore(s) et regroupant les clichés complémentaires (et aussi une installation en fer et en béton) de quelques-uns de ses artistes préférés.
Emilie Hallard est une photographe dont le travail est centré sur l’humain, ses émotions, sa diversité, ses travers, sa mise à nu et sa beauté. Elle a exposé dans de nombreuses expositions collectives et des festivals à l’international et en France. Elle est aussi la co-fondatrice du Paris Photobook Club et du PhotobookFest.
Qu’évoque pour vous le mythe de Pandore ?
Emilie Hallard : Le terreau de Freud.
Quel est l’objet dont vous vous départiriez pour rien au monde, pourquoi ?
E. H. : Mes lunettes, ou le comble du photographe aveugle.
Est-ce que la nature est vraiment morte ?
E. H. : Non, elle est sous respiration artificielle.
Préférez-vous le vide au plein ?
E. H. : Le plein me fait renvoi aux choses accumulées donc au passé. Le vide, c’est la feuille blanche, tout est à écrire, à faire. C’est l’avenir. Je choisis donc le vide ( mais j’ai le vertige ! ).
Plutôt noir et blanc ou couleur ?
E. H. : Couleur. Car l’on n’est jamais aussi nu qu’en couleur. Je fais référence à mon travail actuel des Corps Incorruptibles.
Pandore(s), une exposition présentée par Toute La Culture dans le cadre du vide-dressing Violette Sauvage le samedi 3 mai au Carreau du Temple (11h-21h).
Visuel : Série Corps Incorruptibles. © Emilie Hallard