
Aurélie Filippetti clôt Les portes du Temps à la Cité de l’Immigration
La huitième édition des Portes du temps a permis à des enfants et adolescents habitant dans des zones urbaines sensibles de visiter et de créer dans 56 sites patrimoniaux. Ce matin Aurélie Filippetti s’est rendue à l’un d’entre eux, à la Cité Nationale de l’histoire de l’immigration qui installe en ce moment l’exposition “Vies d’exil”.
Aurélie Filippetti s’est donc rendue dans la maison dirigée par son prédécesseur au ministère de la culture, Jacques Toubon. C’est avec lui et suivie d’une nuée de journalistes et d’acteurs de la vie culturelle qu’elle est partie à la rencontre des enfants affairés à leur création artistique. Durant les dix derniers jours, 900 enfants ont participé à des ateliers totalement intégrés au musée. Les animateurs amènent les enfants à regarder une salle, ensuite, ils la traduisent suivant les thèmes, en dessins, en sculptures de papier ou en écriture. Par exemple : l’habitat ou la nourriture deviennent des monuments mixant cartons et produits alimentaires.
la Cité Nationale de l’histoire de l’immigration a été crée en 2007 au Palais de la Porte Dorée. Dans ce lieu pluriel ont lieu des concerts, des spectacles, des ateliers et aussi des expositions. En ce moment, en attendant l’ouverture de Vies d’exil le 9 octobre il est possible de voir ou de revoir l’exposition permanente qui cherche à montrer deux siècles d’histoire de l’immigration. On y voit des témoignages, des articles de presse, des photographies, des films. Un espace interactif permet de moduler ce que l’on a envie de voir.
Le postulat est étrange car dénué de contexte historique, chaque histoire d’étranger, chaque parcours qui pousse un être à faire cet étrange voyage est inscrit dans l’histoire du pays quitté. Ici, l’angle pris d’un focus sur deux siècles crée un manque immense. Qui a constitué la France jusqu’au XIXe siècle ? Le parcours, très visuel apporte finalement peu d’informations en restant sur une approche trés émotionnelle. Les trois parties, le départ, les lieux de vie, les apports successifs de cultures diversités s’enchaînent dans un parcours thématique et chronologique. La scénographie nous fait entrer dans l’histoire par le cas de chacun, faisant de ce lieu d’exposition d’avantage un mémorial qu’un musée.
Visuels : Exposition Repères, lieux de vie © Eva Allouche/Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration
Aurelie Filippetti (c) ABN