
Tohu Bohu, la revue des étudiants juifs de France renaît avec une reflexion de haute volée sur la transmission
Cela faisait plusieurs mois, voire même plusieurs années que le magazine de l’UEJF (L’union des étudiants juifs de France) au nom hébreu et français, Tohu Bohu, avait disparu de l’espace public. Repris par Nicolas Wolozsko et un petit groupe de plumes pas toutes encore étudiantes mais certainement toujours intellectuelles, le magazine présente un contenu de revue scientifique dans un format glossy et glam.
Sous le signe des “héritiers du futur”, au générique de ce premier “nouveau numéro” de Tohu Bohu daté de l’été 2013, des interviews de fond sur la question de temps et de transmissions de figures aussi diverses que les politologues Frédéric Encel et Denis Charbit , le comédien Elie Semoun, l’historien Henry Rousso ou le chanteur israélien Matisayu. Avec l’aide de psys de haute volée comme Judith Cohen-Solal ou Jean-Jacques Moscowitz et un plan rigoureux qui interroge la notion d’héritage en général pour la confronter à celle d’héritage juif en particulier (avec évidemment une section sur la mémoire de la Shoah), cette véritable revue d’intellectuels parvient à ne jamais tomber dans le piège classique qui attend tous ceux et celles qui réfléchissent à la notion de tradition ou d’héritage : le conservatisme et sa suite d’asphyxies des natalités et renouveaux. La forme magazine élégante, les belles photos et le prix modique (4 euros) de cette nouvelle mouture de Tohu Bohu sont autant d’atours pour que la revue rencontre son public, chez les étudiants juifs et au-delà!
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