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Dècès de Marina Ginestà, icône de la guerre d’espagne

Dècès de Marina Ginestà, icône de la guerre d’espagne

08 January 2014 | PAR Amelie Blaustein Niddam

17 ans et une image qui a fait le tour du monde. Marina Ginestà pose le 21 juillet 1936 sur le toit de l’hôtel Colón à Barcelone. Elle est jeune reporter, elle porte le fusil à l’épaule. La militante anti-fasciste est morte ce mardi à Paris. Elle avait 94 ans.

Cette fameuse image signée de Hans Gutmann est la seule où on l’aura vue s’emparer d’une arme. Elle servira de première de couverture pour Trece Rosas Rojas de Carlos Fonseca.

Toulousaine de naissance, elle arrive adolescente en Espagne. Elle a onze ans. Jeune adulte, elle rejoint le parti socialiste unifié de Catalogne. Dès 1936, elle s’engage dans la Guerre d’Espagne en tant que reporter et traductrice dans les Brigades internationales auprès de Mikhail Koltsov, journaliste à la Pravda. Blessée pendant la guerre, elle rentrera en France, dont elle devra se séparer en 1940 pour fuir le régime de Vichy, elle fuira également la dictature de Rafael Trujillo en République Dominicaine. Depuis 1970, elle résidait à Paris.

visuel : ©  Hans Gutmann – Marina Ginestà, Barcelona 1936

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Amelie Blaustein Niddam
C'est après avoir étudié le management interculturel à Sciences-Po Aix-en-Provence, et obtenu le titre de Docteur en Histoire, qu'Amélie s'est engagée au service du spectacle vivant contemporain d'abord comme chargée de diffusion puis aujourd'hui comme journaliste ( carte de presse 116715) et rédactrice en chef adjointe auprès de Toute La Culture. Son terrain de jeu est centré sur le théâtre, la danse et la performance. [email protected]

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