
Une playlist un peu Banga
Cette semaine Dylan Brady, Lil Nas X, Fabrice Pliskin, Eydís Evensen et Jhené Aiko.
Cake pop — Dylan Brady&Ravenna Golden et Lewis Grant
On passe à table et la poussée du taux de glucose dans le sang risque de fouetter les esprits asservis aux mirages successifs qui assaillent nos écrans. Un trouble progressif de la perception, à l’ancienne, joué sur quasiment une seule note entre go go danseurs et Lewis Carroll. Brillant.
Call me by your name — Lil Nas – Montero
Mais quel méchant garçon… espèce de débrandeur fou de marques fameuses telles Nike qui se retrouve embarquées dans ses histoires sataniques. Ohoho … Lil met du sang dans ses baskets et se déhanche grave entre greluchage pédé et soupçon de ChemSex. Toujours très convaincant.
Masculinité toxique — Fabrice Pliskin
On bascule dans une boite de nuit de province où les Patrick Juvet, les Chagrins d’amour ont trouvé leurs sosies parfaits. Sauf que le DJ a changé le message d’accueil, en français dans le texte, dans cette ironie profonde qui semble-t-il échappe au commun du mortel hexagonal. Dommage, les chœurs sont très habiles, et absolument toxiques.
To love and die — Jhené Aiko
Petite remontée d’un titre ancien à la faveur d’un push dans la bande-son de la série mexicaine « Qui a tué Sarah ? » Une leçon de dark pop, saucé aux lamentations R’nbe. On atteint la perfection
Dagdraumur — Eydís Evensen
Ce n’est pas du Keith Jarret mais enfin, c’est bien mignon quand même cette mélancolie scandinave. Plus subtil et varié que ça a en l’air, on en profite maintenant pendant que c’est encore frais.
visuel : (c) Laetitia Larralde pour Toutelaculture.