
Une playlist plutôt rock’n roll
Cette semaine Django Django, Yan Wagner, Rodolphe Burger and the Hacker, Nicolas Comment et Serpent.
Variations — The Hacker et Rodolphe Burger jouent les Ramones.
Un petit cadeau, un petit plaisir honteux pour temps de Covid : le face-à-face entre la machine à réinterpréter et la masse spectrale, électrique de la guitare pour une ballade, une balade un peu cosmique entre Ramones et Stooges. Sans fioritures et sans commentaires. La musique coule littéralement de source.
Distant call — Serpent
La bonne nouvelle c’est le nom du groupe de l’ex Lescop reconverti ici à la langue anglaise et aux effets de syncope rythmique no-wave. Encore une fois et en dépit d’une envie bruitiste en embuscade, le garçon démontre clairement son talent de mélodiste.
Fait comme si — Yan Wagner
Il suffit parfois non pas d’un mot, mais d’une seule lettre. Le « R » accolé au prénom de Wagner fait de Yan un Ryan qui expose ici son double jeu franco-quelque chose, mixant sa french new-wave vers l’utopie d’une Californie lointaine. Un imbroglio de plusieurs niveaux d’interprétation finement mené par un as du dance-floor. Le clip de la semaine.
Dévotion — Nicolas Comment & Eric Elvis Simonet
Voguant toujours dans ses obsessions poétiques, de créatures candides et enfiévrées, le photographe et documentariste semble ici trouver une sorte d’équilibre, dans un folk qui se détache des artifices, effleurant du grain de la voix un lyrisme intérieur qui touche directement au cœur.
Glowing in the dark — Django Django
Tenir, affûter la rythmique pour repartir, évaporé en texte dark mais toujours groovy. Faut-il demander plus à une chanson pop ? On pardonne la voix un chouia approximative et cette façon de marcher dans les pas de ce revival 80’ qui dure, tant ce morceau est brillamment rehaussé d’effets synthétiques.