
La playlist meuf, meuf meuf
One more time avec l’Impératrice, Princess Chelsea, Meg Baird, Beckha Amani et Nina Hagen.
Everything eventually ends (feat. Rejjie) — L’Impératrice
Commencer par faire un peu de place à l’ambianceur, le laisser dropper son flow sur le premier tiers du morceau avant de reprendre la balle au bond. Et soudain tout prend cohérence, le rythme du groove, l’adn originel de l’Impératrice remonte lentement en langueurs élégantes, en grande classe.
Will you follow me home ? — Meg Baird
De l’obscurité comme souvent jaillie la lumière d’une musique que l’on image américaine, ensorcelante de groove hippy et d’un (hight) spirit tout en percussion/basse. Et si la lumière c’était cette voix de cristal, cette danse qui crépite doucement dessus, entraînant au passage les mouvements de la caméra ? Et si ce n’était que cela: la danse, le noir et l’éclat d’une voix ?
Forever is a charm — Princess Chelsea
On comprend que l’on n’est pas à l’abri de croiser des revenantes, notamment cette princesse néo-zélandaise égarée dans le remix et les fortes expositions aux réseaux sociaux. Tout va bien se passer chante-t-elle dans son nouvel album, cette année. On va quand même surveiller.
Waiting on you— Becha Amani
Il n’y a pas que le Nigeria qui nous gratifie constamment des meilleurs veloutés de cette pop RnB irrépressible. En voici quelques échos venus de Tanzanie, ramenés par une sorte d’effet de lévitation par une production australienne qui cherche donc la note parfaite et l’équilibre et l’air du temps.
Sixteen tons— Nina Hagen
Finissons sur un classique, peut-être l’un des premiers morceaux rock’n’roll évoquant la dure condition ouvrière des pauvres gars coincés entre le fond de la mine et un pouvoir d’achat limité aux magasins des propriétaires. C’était avant, mais ça nous rappelle quand même quelque chose d’aujourd’hui. Nina (le retour) n’est pas tombée de la dernière pluie.
visuel(c) LL