Les Justes d’après Albert Camus // Cie Les hauts plateaux
Pris dans le tumulte de la révolution, Dora et Kaliayev ne peuvent et ne s’autorisent pas à donner libre cours à leur amour. Dans un contexte politique où il est nécessaire d’agir, Les Justes nous plongent au coeur d’un groupe de terroristes qui a pour mission de “faire sauter” au moyen d’une bombe le tyran.
Entreprise bien plus complexe qu’il n’y paraît car viennent s’y mêler les états d’âme, les cas de conscience et bien sûr l’amour.
Camus soulève au travers de cette pièce nombre de questions : Peut-on tout faire et tout sacrifier pour des idées ? Au nom de la liberté une tyrannie peut-elle en remplacer une autre ? Peut-on décider à la place du peuple ce qui est bien pour lui ?
Et soulève ainsi la notion de l’absurde.
L’absurde est la première de mes vérités disait Camus, ce n’est pas le monde qui est absurde, ni l’homme, mais leur face à face. L’homme est l’être par lequel l’absurde vient au monde.
De l’absurde, de la révolte à la sagesse il n’y a qu’un pas, que Camus franchit allègrement dans son oeuvre et dans cette pièce qui malheureusement est toujours autant d’actualité.
Mise en scène : Philippe Spader
Avec : Cathy Albert-Spader, Yann Ducruet, Raphaël Fernandez, Christophe Noël et Benjamin Villemagne
Musique : Aurélien Cénet et Anaïs Bilitis-Gagnaire
Vidéo : Aurélien Cénet et Jean-Antoine Raveyre
Scénographie et costumes : Jean-Antoine Raveyre
Lumières : Richard Gratas
