Dans ma cellule, une silhouette
Exposition d’art contemporain
Proposant une exploration du dessin dans son rapport au geste, au corps, l’exposition revient sur l’histoire de Dibutade : la veille du départ de son amant, elle entoura d’une ligne l’ombre de son visage projetée sur le mur par la lumière d’une lanterne.
Si ce geste est considéré comme l’origine de la peinture et de la sculpture, elle est aussi une invitation à renouveler notre rapport au visible. Elle nous renvoie en effet à la part d’invisible que recèle le visible, en l’occurrence à son désir qui ne peut se résoudre dans l’image. Ce que nous voyons est ainsi toujours habité par l’absence de ce que nous ne pouvons voir, absence qui non seulement structure notre vision mais permet l’avènement d’une potentialité.