
Anne de Vandière ouvre les mains des tribus du monde au Musée de l’homme
A l’étage majestueux du Musée de l’Homme nouvellement rénové, en face d’une vue plongeante sur tout Paris, c’est dans un cocon ouaté de noir que le public est invité à découvrir le travail de la photographe Anne de Vandière sur les mains des diverses tribus du monde. Un grand voyage dans la cadre de la la saison “Empreintes“, qui ne perd jamais le contact de l’intime et de l’humain.
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Deux espaces délimitent la structure de cette grande installation qui lie le “Fait main” aux “Faits humains”. Le container noire présente en plusieurs film comment la photographe est allé à la rencontre de plusieurs tribus et tracé le contour de la main d’un de leurs membres. E, face, dans des présentoirs qui luisent dans le noir, les carnets de voyages montrent des carnets précieux qui mettent en avant le contour de la main de 11 tribus et tout un univers de collage et d’éléments qui rappellent leur manière de vivre.
En poussant un rideau noir, on entre un peu aveuglé dans le deuxième espace : le container blanc. C’est là où se déploie – en noir et blanc- l’art pluridimensionnel de la photographe, avec une sérei de clichés sur les murs lumineux et le plafond.
Ensemble de preuve d’une véritable rencontre les tribus, le cabinet auquel Anne de Vandière nous convie n’est jamais un cabinet de curiosités mais toujours un lieu de rencontre. Intime, précis, son travail reflète mille échos des mains et des voix du monde.