
Cinq questions à Blaer, quintette jazz au programme du Purple Jazz Festival
A l’affiche du Purple Jazz Festival à l’Institut Culturel Suisse de Paris, ce jeudi 8 octobre, la quintette jazz minimaliste et atmosphérique Blaer vient de sortir son nouvel album, Yellow (Ronin Rhythm Records). La pianiste et compositrice Maja Nydegger répond à nos questions.
En quoi Blaer est-elle une formation suisse ?
Notre musique a un esprit calme et non agité – c’est peut-être une caractéristique “suisse”.
Quel est le sens de votre nom ?
Blaer est un nom islandais. Attirée par le Nord depuis mon plus jeune âge, j’ai choisi ce nom pour mon groupe.
Qu’évoque la couleur jaune de votre nouvel album?
“Yellow”, c’est la première chanson de notre nouvel album. Cette pièce m’a accompagnée pendant longtemps – d’abord sous forme de bribe jusqu’à ce que je puisse finalement la terminer. A travers le long processus, la chanson est devenue précieuse pour moi. Elle est devenue le titre de l’album. “Yellow” ou “jaune”, c’est l’humeur de cette première chanson.
Quelles sont vos influences en minimalisme? En jazz mais aussi en classique ?
Mon premier professeur de piano m’a appris un usage très sensible des tonalités et de ne jouer que ce qui est réellement nécessaire. Cette leçon m’a beaucoup marquée et a probablement été ma première influence dans le genre du “minimalisme”. Au-delà, il y a beaucoup d’artistes qui m’inspirent avec leur musique comme Brian Blade Fellowship, le pianiste suisse Colin Vallon ou le groupe Radiohead.
Qu’est-ce qu’un bon public, selon vous?
Des gens qui écoutent avec attention.
Blaer, en concert le 8 octobre avec Alina Muri à l’Institut Culturel Suisse.
Visuel : ©Ruben Ung