
“Don’t forget me”, un film d’auteur israélien cru et puissant
Grand chouchou du Festival du Film de Turin, “Don’t forget me” est une comédie douce-amère très indépendante qui sort en salles en France le 30 janvier prochain. Coup de coeur.
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Tira,t so, titre d’une onirique chanson finale en Hébreu, “Don’t forget me” met en scène la rencontre amoureuse de deux jeunes israéliens fragiles. Niel, 27 ans, est musicien atteint d’un trouble psychotique. D’origine hollandaise, il mâtine parfois son Hébreu d’injures en Néerlandais. En pleine phase de réadaptation, il rencontre la jeune et jolie Tom, 24 ans, hospitalisée pour anorexie. Ils se plaisent et s’enfuient pour passer toute une nuit qui est bien plus magique qu’ils n’osaient espérer.Et ce malgré la folie des les déconvenues imposées par les proches.
Dès les premières images, qui fonctionnent comme des tableaux de maître, le film donne le “la” d’une narration perchée et touchante, où l’humour est aussi présent pour éclairer les points aveugles d’une société qui a sa propre façon de normaliser les corps. On marche toujours avec joie dans l’éternelle histoire de l’amour non seulement plus fort que la mort, mais qui secoue également les destins tracés. Un beau film où les deux jeunes acteurs, Nitaï Gvirtz, Nitzan-Layla Shavit crèvent l’écran.
“Don’t forget me”, de Ram Nehari avec Nitaï Gvirtz, Nitzan-Layla Shavit Tabo Tabo films, Israël 2017, sortie en France le 30 janvier 2018.
visuel : affiche du film